Les responsables de la compagnie nationale Air Algérie ont organisé, hier, une sympathique réception à l'occasion de la cérémonie de clôture de l'opération de renouvellement de sa flotte, à l'aéroport international Houari-Boumediene. Les journalistes ont été invités à monter à bord du dernier aéronef, acquis mardi, un Boeing 737/800 flambant neuf, avant de rejoindre le salon Marhaba pour la cérémonie. Lors de son allocution, Tayeb Benouis a qualifié le moment “d'historique” en ce qu'il consacre Air Algérie au rang de compagnie moderne avec un total de 26 avions neufs pour une enveloppe de plusieurs millions de dollars. Mais, pour le DG, cela valait la peine eu égard aux “impératifs de gestion qui dictent l'élimination des surcoûts et à l'exigence d'une meilleure qualité de service”. Tayeb Benouis note, également, le souci de sa compagnie d'assurer un maximum de sécurité à ses passagers, d'autant plus que “l'actualité aéronautique de ces derniers jours renseigne malheureusement sur une succession d'accidents”. Sur ce registre justement, Tayeb Benouis rassure ses clients que Air Algérie “peut maintenant rivaliser en fiabilité avec les compagnies européennes” grâce à ses 6 ATR, 5 Airbus 330-200, 3 Boeing 737-800 et 12 Boeing 737-600 et 800 acquis en 2001. Le DG du pavillon national se dit d'autant plus confiant de la “santé” de la compagnie qu'elle épouse les normes internationales de navigation aérienne. À ce titre, il annonce que lui et ses collaborateurs seront auditionnés, le 24 septembre prochain, par les experts de l'aviation civile française pour voir justement si Air Algérie est éligible aux normes internationales édictées par IATA. Tayeb Benouis justifiera également la hausse des prix des billets par “la flambée des prix du baril” du brent, qui affecte, d'après lui, “directement les coûts de nos approvisionnements en carburant”. Une réponse qui n'a pas trop convaincu les journalistes qui ont noté le maintien des prix par les autres compagnies étrangères qui se partagent le ciel algérien. H. M.