Le rideau est tombé, dans la soirée de mercredi, sur le festival de Djemila (Sétif) après huit soirées de chants et de danses au centre du magnifique décor du site archéologique de l'antique Cuicul. Devant une assistance très nombreuse, le chanteur libanais Fadel Chaker, qui se produit pour la première fois en Algérie, a interprété l'essentiel de ses tubes au cours d'une soirée de clôture en apothéose qui a duré jusqu'aux premières heures du matin, et qui a été particulièrement réussie sur le plan de l'organisation. Le festival de Djemila, rappelle-t-on, avait été inauguré le 17 août dernier par la ministre de la Culture, Khalida Toumi, qui avait annoncé que la manifestation allait bénéficier, dès 2006, d'une subvention destinée à la pérenniser. L'artiste libanais a déclaré, à l'issue de son tour de chant, qu'il était “ravi de découvrir l'Algérie, sa riche civilisation et son peuple”. Soulignant que “l'Algérie est un pays de principes et d'héroïsme”, Fadel Chaker s'est dit “émerveillé par la beauté du site archéologique de Djemila”. Il a annoncé sa “disponibilité” à revenir lorsque l'occasion se présentera à nouveau. “J'étais très sollicité ces derniers temps pour me produire, notamment, en Arabie Saoudite et au Koweït, mais je n'ai pu résister à l'appel de l'Algérie et, croyez-moi, j'en suis enchanté”, a conclu le chanteur libanais.