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Louisa Hanoune libre
ELLE A ETE CONDAMNEE À 3 ANS de prison DONT 9 MOIS FERMEs
Publié dans Liberté le 11 - 02 - 2020

Le juge du tribunal militaire de Blida a rendu son verdict du procès en appel de Louisa Hanoune, de Saïd Bouteflika et des généraux Mohamed Médiène, dit Toufik, et Athmane Tartag, dit Bachir.
Le verdict est tombé en début de soirée. Ainsi, la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a été condamnée à 3 ans de prison dont neuf mois fermes. Elle retrouve ainsi la liberté. Saïd Bouteflika et les deux généraux des renseignements Toufik et Tartag ont écopé de quinze ans de réclusion criminelle. Le tribunal militaire de Blida confirme pour ces trois accusés le verdict du procès en première instance.
C'est hier que le juge du tribunal militaire de Blida a rendu son verdict du procès en appel de Louisa Hanoune, de Saïd Bouteflika et des généraux Mohamed Médiène, dit Toufik, et d'Athmane Tartag, dit Bachir. Accusés de complot contre l'Etat et contre l'autorité de l'armée, les quatre accusés ont écopé chacun de 15 ans de prison.
Le procès, qui a débuté avant-hier, a vu l'audition, dans la matinée, du général Toufik. Ce dernier a réfuté les accusations portées contre lui et a mis en exergue le fait que c'était l'ex-DRS qui avait mené les premières enquêtes sur la corruption. Louisa Hanoune, secrétaire général du Parti des travailleurs, a également remis en question les accusations portées contre elle.
Elle a estimé, selon les avocats de la défense, que la rencontre à laquelle elle avait pris part le 27 mars 2019 "n'est nullement un complot". Elle a rappelé qu'elle a rencontré Saïd Bouteflika qui était conseiller du président déchu, Athmane Tartag, coordinateur des services de renseignements, et que le général Toufik a pris part à la même rencontre sur demande de Saïd Bouteflika du fait qu'il connaissait assez bien le pays puisqu'il était pendant un quart de siècle à la tête du DRS.
L'ancien conseiller du président déchu, son frère cadet Saïd Bouteflika, a été prolixe dans ses révélations lors de ce procès, contrairement à celui en première instance. En effet, et selon des avocats, il a révélé que "c'est Ahmed Gaïd Salah qui a forcé la main à mon frère Abdelaziz à se porter candidat à un 5e mandat". Saïd Bouteflika s'est défendu d'avoir opté pour un autre mandat pour son frère, n'était "la pression que Gaïd Salah a exercée sur mon frère et ma famille". "On a conclu avec Ahmed Gaïd Salah que le président ne va pas démissionner avant l'inauguration de la Grande Mosquée d'Alger et de l'aéroport international", a-t-il dit, ajoutant que le défunt vice-ministre de la Défense aurait rendu visite à Abdelaziz Bouteflika à sa résidence médicalisée de Zéralda pour "lui lire deux lettres en arabe et en français". Ce texte devait être la lettre de remerciements de l'armée au président sortant. Lors de la même audition, Saïd Bouteflika aurait également accablé le chef du MSP, Abderrezak Makri.
Il a révélé, à ce propos, qu'il a rencontré le président du MSP et que ce dernier avait donné son aval pour prolonger le 4e mandat. "J'ai rencontré plusieurs responsables politiques et je m'apprêtais à en rencontrer d'autres", a-t-il dit au juge, selon des avocats. Saïd Bouteflika s'est demandé "pourquoi dans l'accusation, on n'évoque que la rencontre du 27 mars avec Mme Hanoune et les autres ?". Sur ce, le juge a demandé à Louisa Hanoune, rapportent des avocats, pourquoi elle n'avait pas communiqué sur cette rencontre. "Je ne pouvais pas le faire, car j'étais contre les propositions qui m'ont été faites", a-t-elle dit au juge, ajoutant qu'elle avait plaidé pour le départ d'Abdelaziz Bouteflika et la mise sur pied d'une Assemblée constituante contrairement à Abderrezak Makri qui a conclu avec Saïd Bouteflika de soutenir la prolongation du 4e mandat. Répondant aux questions du juge sur le complot, Saïd Bouteflika a réitéré sa réponse d'avant-hier, en mettant l'accent sur le fait qu'il a consulté Tayeb Belaïz, alors président du Conseil constitutionnel sur toute la démarche.
À noter que le général Athmane Tartag n'a pas pris part au procès. Pour rappel, c'est le 27 mars 2019 que les accusés Saïd Bouteflika, Mohamed Médiène, Athmane Tartag et Louisa Hanoune s'étaient rencontrés dans une villa qui appartient aux services de renseignements, à Alger. Les participants à cette réunion ont été accusés "de complot contre l'autorité de l'Etat" et "d'atteinte au moral de l'armée".
Arrêtés et mis en détention préventive, ils comparaîtront, le 25 septembre 2019, devant le tribunal militaire de Blida, qui les condamnera à 15 ans de réclusion criminelle. Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène, Athmane Tartag avaient été arrêtés le 5 mai dernier, tandis que Louisa Hanoune avait été interpellée le 9 du même mois, soit 4 jours plus tard. Accusés dans la même affaire, le général Khaled Nezzar, son fils Lotfi, ainsi que Farid Benhamdine, président de la Société algérienne de pharmacie (SAP), ont fui le pays. Khaled Nezzar et son fils Lotfi ont été jugés et condamnés par contumace à 20 ans de réclusion criminelle. Ils sont toujours en fuite à l'étranger et n'ont donc pas assisté au procès en appel.

M. Mouloudj


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