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Hirak : déferlante humaine à Kherrata
Célébration hier de l'an 1 de la marche du 16 février 2019
Publié dans Liberté le 17 - 02 - 2020

Afin d'exprimer leur gratitude aux hirakistes de Kherrata, des manifestants venus d'autres régions du pays ont improvisé ce chant élogieux : "Ya nas Kherrata bravo âalikoum, el-Djazaïr taftakher bikoum !" (Bravo les Kherratis, l'Algérie est fière de vous !).
Une véritable marée humaine a déferlé, hier, sur la ville de Kherrata, à l'occasion de la commémoration du premier anniversaire de la marche historique du 16 février 2019 qui a donné naissance au mouvement de contestation populaire ayant pris une dimension nationale dès le 22 février 2019. C'est un hommage particulier à la population de la ville du 8-Mai-1945 qui a brisé l'omerta en cette date mémorable de 16 février, en descendant dans la rue pour clamer haut et fort : "Non au 5e mandat de la honte !".
La forte mobilisation citoyenne, qu'a connue la marche nationale d'hier, témoigne de la reconnaissance des Algériens à la population de Kherrata, considérée comme la pionnière de la révolution pacifique dite du sourire. Bien que le coup d'envoi de la manifestation ait été donné à 11h, le centre-ville de Kherrata était envahi par des milliers de manifestants, dès les premières heures de la matinée. Bon nombre d'entre eux, venus de différentes wilayas, ont dû passer la nuit à la belle étoile.
C'est dire que l'ambiance festive, ayant marqué cet événement historique, a régné sur la ville de Kherrata depuis la veille. Comme prévu, le point de départ de la marche a été la place jouxtant le stade communal, baptisée, depuis hier, "place de la Liberté – 16-Février-2019". Une stèle commémorative, érigée sur ce lieu symbolique – d'où avait démarré la marche historique du 16 février 2019 – a été inaugurée pour la circonstance.
Cette cérémonie a été rehaussée par la présence de trois figures emblématiques du hirak, à savoir le moudjahid Lakhdar Bouregâa, l'activiste politique Samir Belarbi et la militante Samira Messouci, lesquels ont eu droit à un formidable accueil. Outre ces trois ex-détenus du mouvement populaire, les parents de Karim Tabbou, une autre icône du hirak qui croupit toujours dans les geôles du pouvoir, ont été chaleureusement acclamés par les manifestants qui se bousculaient pour prendre des selfies avec les hôtes de Kherrata.
Parmi la foule, on a aussi remarqué la présence de nombreux élus et militants politiques, des membres du Pacte de l'alternative démocratique (PAD), ainsi que des animateurs du Comité national pour la libération des détenus (CNLD). C'est sous les cris de "Djazaïr hourra démocratia" (Pour une Algérie libre et démocratique) et "Dawla madania, matchi âaskaria" (Pour un Etat civil et non militaire), que les premiers carrés des manifestants ont commencé à s'ébranler depuis la désormais place de la Liberté.
La procession humaine aura à parcourir un long itinéraire s'étendant sur pas moins de trois kilomètres. Après avoir parcouru l'artère principale de la ville, le long cortège empruntera l'échangeur de la sortie est du chef-lieu de daïra, puis la trémie de la nouvelle voie reliant le centre-ville au tronçon de la RN9. Au bout de deux heures de marche, l'immense foule regagnera le centre-ville pour marquer une halte devant le siège de la daïra.
Brandissant l'emblème national aux côtés de l'emblème amazigh, les manifestants ont repris les slogans chers au hirak, tels que "Khlitou lebled ya sarrakine" (Vous avez pillé les richesses du pays voleurs), "H'na ouled Amirouche, marche arrière ma nwelouche" (Nous sommes les descendants d'Amirouche, nous ne ferons jamais marche arrière), "Sahafa hourra, âadala moustaqila" (Pour une presse libre et une justice indépendante), "Libérez les détenus", "Libérez Karim Tabbou".
Afin d'exprimer sa gratitude aux hirakistes de Kherrata, un groupe de manifestants venus d'autres régions du pays ont improvisé ce chant élogieux : "Ya nas Kherrata, bravo âalikoum, el-Djazaïr taftakher bikoum !" (Bravo les Kherratis, l'Algérie est fière de vous !). Par ailleurs, il est à noter que les manifestants ont insisté sur la nécessité de mettre en place un processus transitionnel devant permettre l'instauration d'un véritable Etat civil et de droit.

KAMAL OUHNIA


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