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Oran : 2 mois de prison requis contre Affif Abderrahmane
Jugé pour port de L' EMBLÈME amazigh
Publié dans Liberté le 26 - 02 - 2020

Interpellé lors de la marche du 21 juin 2019 pour avoir exhibé l'étendard amazigh, et mis sous contrôle judiciaire quelques jours plus tard, Affif Abderrahmane, 29 ans, étudiant et membre actif du mouvement associatif, a été jugé hier par le tribunal correctionnel de Cité Djamel pour "atteinte à l'intégrité nationale", suivant l'article 79 du code pénal.
À la barre, en présence de nombreux hirakistes venus lui apporter leur soutien, Abderrahmane a relaté les circonstances de son arrestation alors qu'il portait "l'emblème national sur une épaule et le drapeau identitaire sur l'autre" : "J'ai porté ce drapeau à l'occasion de plusieurs marches et je n'ai jamais été inquiété avant ce jour-là", a-t-il indiqué en soulignant qu'il n'avait jamais été dans ses intentions de porter atteinte à l'unité nationale.
À la question du juge d'audience sur les slogans qu'il lançait, le hirakiste a repris celui qui est inscrit sur sa pancarte depuis le 22 février 2019 : "Marche pacifique. Justice sociale." Ce qui n'a pas empêché le représentant du parquet de requérir deux mois de prison ferme et une amende de 10 000 DA.
Les six avocats du collectif de la défense du hirak ont tous plaidé la relaxe parce qu'"aucun texte de loi ne criminalise le port du drapeau amazigh", que "la chasse aux porteurs de cet emblème avait été lancée par l'ancien chef d'état-major" et que "ce drapeau n'a jamais été vecteur de division ni porté atteinte à l'unité nationale".
"La chasse aux porteurs du drapeau amazigh a été un dérapage, une tentative de diviser les Algériens pour des raisons politiques", a notamment asséné Me Fodil Abderrazak pour lequel ce drapeau ne peut menacer l'unité nationale puisqu'il représente une partie de l'identité algérienne consacrée, qui plus est, par la Constitution.
Me Fatima-Zohra Meziane a, elle, dénoncé la manipulation de l'appareil judiciaire par le pouvoir exécutif et rendu hommage à la juge du tribunal d'Annaba qui, en août 2019 déjà, avait considéré qu'il n'y a pas de condamnation sans texte de loi et a prononcé le relaxe pour un porteur de drapeau contre lequel, le procureur avait requis la peine de 10 ans de prison. Le verdict sera prononcé la semaine prochaine.

S. Ould Ali


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