Une convention dans ce sens a été signée, jeudi, entre les banques publiques, le Trésor, Algérie Poste et l'Hôtel des monnaies de la Banque d'Algérie. Un nouveau dispositif de sécurité du chèque sera introduit début janvier 2006 pour protéger cet instrument de paiement contre les falsifications et les risques de fraude. C'est ce que rapporte l'APS qui annonce la signature, jeudi, des conventions au siège du ministère des Finances entre les responsables des six banques publiques, BADR, BDL, BEA, BNA, Cnep-Banque et le CPA, les directeurs généraux respectivement du Trésor et d'Algérie Poste, d'une part, et le directeur général de l'hôtel des Monnaies de la Banque d'Algérie, d'autre part. “Ce nouveau chéquier est un élément fondamental pour asseoir la performance du système de paiement de masse et assurer la sécurité financière”, a souligné M. Djoudi à l'issue de la cérémonie de signature de ces conventions, cité par l'APS. Désormais, l'Hôtel des monnaies, où sont fabriqués les billets de banque, les pièces de monnaie et certains documents officiels, sera la seule institution chargée de la fabrication et de la personnalisation des chéquiers, a indiqué à l'APS un responsable au ministère des Finances. Les nouvelles formules de chèques respecteront des caractéristiques de sécurité proches de celles des billets de banque puisqu'on peut distinguer dans la feuille du chèque un papier en filigrane et un fond du chéquier difficilement falsifiable. En outre, le chéquier sera mis à la disponibilité du client immédiatement après qu'il en formule la demande, assure-t-on, alors qu'actuellement, les délais pour se le faire délivrer peuvent aller jusqu'à deux mois. Cet effort de normalisation est fait pour lever les craintes des agents économiques quant à l'acceptation de cet instrument de paiement en assurant la fiabilisation et la sécurisation de son usage, et promouvoir ainsi l'utilisation des instruments de paiement scripturaux. La société d'ingénierie informatique BFI a signé, au début du mois d'août, un contrat de 3 millions d'euros dans le domaine de la télécompensation, a annoncé MNT Magazine. L'objet du marché est la dématérialisation des moyens de paiement de masse. Synthèse M. R.