Brigade de Gendarmerie : À quand la délocalisation ? La délocalisation des brigades de gendarmerie dans certaines daïras où il y a eu mort d'homme lors des évènements du printemps noir de 2001 n'a pas touché celle de la daïra des Ouadhias. Pourtant, faut-il le rappeler, cette dernière avait vécu des évènements dramatiques au cours desquels 4 jeunes furent tombés, à la fleur de leur âge, le 27 avril 2001, sous les balles assassines de gendarmes, non loin de la brigade. Des plaques commémoratives à l'effigie des victimes sont érigées sur les lieux de leur mort. Cependant, l'on constate depuis quelques temps un changement de look pour le siège de la brigade, sis au centre-ville des Ouadhias, notamment son environnement extérieur, pour effacer en quelque sorte toute trace des douloureux évènements, en attendant, croit-on savoir, le redéploiement dans les tout prochains jours de ce corps de sécurité. Des citoyens s'interrogent pourquoi cette brigade n'est pas concernée par le mouvement de délocalisation, tel que “revendiqué” par la plate-forme d'El Kseur dont l'aile dialoguiste du mouvement citoyen est partie prenante dans sa “mise en œuvre” en partenariat avec le chef du gouvernement. Sur le plan sécuritaire, il faut noter que la daïra des Ouadhias est dotée, il y a peu de temps, d'une Sûreté de daïra, en plus de la Brigade mobile de la police judiciaire (BMPJ). Le mouvement associatif en stand-by Depuis 1989, la daïra des Ouadhias a enregistré 148 associations à caractère culturel, sportif et social agréées par l'administration à travers les quatre communes à savoir Aït Bouadou, Agouni Gueghrane, Tizi n'Tleta et les Ouadhias. À ce jour, d'après les informations en notre possession émanant de la direction de réglementation de la wilaya, seules 35 d'entre elles ont renouvelé leur statut conformément à la loi 90-31 sur les associations. Parmi ces associations figurent 13 clubs sportifs, 7 associations culturelles, 2 associations d'activités de jeunes et 8 autres à caractère social. Mais l'activité associative est en stand-by hormis quelques actions occasionnelles signalées ça et là. Le marché hebdomadaire ouvrable durant deux jours S'il y a un marché hebdomadaire qui offre aux citoyens le choix de faire leurs achats durant deux jours consécutifs c'est bien celui des Ouadhias. Anciennement connu par le nom de “souk n tlatha” de par son ouverture tous les mardis depuis des lustres, ce marché est actuellement ouvrable même le lundi après-midi. Il y a lieu de signaler, pour ceux qui veulent s'y rendre, que le lundi après-midi est réservé exclusivement pour la vente des fruits et légumes. Ce qui permet à la plupart des consommateurs de la région de faire leurs courses le lundi en fin de journée. Ce qui est un grand avantage pour les travailleurs qui ne peuvent être disponibles qu'en dehors des heures de travail. M. S. B