Le président français, Jacques Chirac, a été hospitalisé vendredi soir pour une semaine à l'hôpital militaire parisien de Val-de-Grâce, souffrant d'un léger trouble de la vision après un “petit accident vasculaire”, qui devrait disparaître en quelques jours, a fait savoir l'hôpital. Le président français, âgé de 72 ans, continue d'assumer ses prérogatives, selon son Premier ministre, De Villepin, avec lequel il a évoqué son agenda et en particulier les propositions d'aide et d'assistance aux Américains confrontés au terrible drame du cyclone Katrina, qui a dévasté le sud de l'Amérique. L'hospitalisation du chef de l'Etat français est “capitale” pour éviter “un accident plus grave”, devait prudemment expliquer le cardiologue Alain Ducardonnet, parce que, selon lui, il s'agit “incontestablement d'une alerte au niveau cérébral”. “Soit c'est une atteinte très localisée avec une possibilité de régression, soit c'est en effet le début d'un accident relativement plus grave”, devait-il dire sur la chaîne de télévision française TF1. L'hospitalisation de Jacques Chirac relance le débat sur la prochaine élection présidentielle en France où les candidatures commencent à se bousculer devant le strating bloc. Les proches de Chirac souhaitent que le Président fasse un autre quinquennat alors qu'à l'UMP, Sarkozy piaffe d'impatience pour lui succéder. Chez les socialistes, c'est la curée, ces éléphants rêvent d'un remake à la Mitterrand tandis que Jospin n'arrête pas de se faire rappeler par des apparitions bien calculées. Même Le Pen pense ne pas être dépassé par le temps. Octogénaire, il dit être partant ! D. B.