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L'infrangible lien…
39e partie
Publié dans Liberté le 18 - 04 - 2020

Résumé : Samira est bloquée à la maison. Elle souffre encore de sa fracture et doit porter encore quelques jours son plâtre. Houari est parti voir sa famille. Elle n'a aucune nouvelle de lui. Elle s'inquiète. Elle n'a eu aucune réponse à ses invitations sur le réseau social. Un jour, Rahima vient la voir. Elle lui apprend que Radia a quitté Blida…
- Comment ça ? Pourquoi ? s'écrie Samira, complètement affolée. Pourquoi ?
Rahima soupire tout en prenant la main de son amie.
- Je suis désolée de te l'apprendre. On m'a dit qu'une famille était venue pour elle. D'après ce que je sais, ce sont des proches de sa mère adoptive, poursuit-elle. Ils n'ont appris que récemment sa mort et ils ont cherché après elle. Ils s'étaient rapprochés d'un juge pour obtenir sa garde. Le juge avait accepté car ils remplissaient toutes les conditions pour lui offrir un foyer aimant et stable. Samira, je suis désolée…
Cette dernière fait un malaise. Rahima, très alerte, l'empêche de s'affaler sur le sol.
- Non, non… ça va ?
- J'étouffe… J'ai mal au cœur…
Sur la table basse, il y a une bouteille d'eau. Rahima lui donne à boire.
- Ça va mieux ?
Pour toute réponse, Samira éclate en sanglots.
- Je ne reverrai plus ma fille. Tu te rends compte ? Je la perds une deuxième fois.
- Je ne sais pas quoi te dire. Moi-même, j'étais choquée et peinée en l'apprenant, dit Rahima. J'ai mal pour toi. Je sais combien tu voulais sa garde.
- Houari et moi devions nous marier et demander sa garde. C'est impossible maintenant. Mon petit cœur… Oh… Pourquoi le juge s'est-il empressé d'accepter ?
Rahima hausse les épaules.
- Il est rare qu'une enfant de cet âge soit adoptée. Et puis, personne ne sait que toi, sa mère biologique, tu voulais en avoir la garde. Ecoute, la psychologue et l'assistante sociale en charge de son dossier avaient donné leur accord car la petite les connaît bien et ils semblaient très heureux de la retrouver. Et même Radia, elle leur avait sauté au cou. Ils en prendront soin, ne t'inquiète pas.
- C'est à moi de le faire. Ce n'est pas vrai ! J'étais si près du but, regrette Samira, en essuyant ses larmes. Je vais les retrouver pour leur dire la vérité. Je veux retrouver ma fille.
- Je ne crois pas que cela soit si simple.
- Je m'en fiche des difficultés. Je leur prouverai que je suis sa mère. Ils ne pourront pas refuser. C'est ma fille, insiste-t-elle. Tu comprends ? Toutes ces années à rêver d'elle, à regretter… Je suis une mère indigne. Rahima, je ne supporterai pas de vivre sans elle. Avant, je m'accrochais à mes rêves de la trouver, maintenant je vais vivre de quoi ? En fait, je n'ai plus de raisons de vivre.
- Arrête de dire des bêtises. Ta fille n'est pas perdue ou morte. Elle est au sein d'une famille qui l'aime et qu'elle a toujours connue. Cela aurait pu être pire. Imagine qu'ils l'aient confiée à des inconnus dont on ne sait rien.
- C'est du pareil au même, murmure Samira, en se tapant le front de sa main libre. Je suis perdue. J'aurais mieux fait de mourir dans cet accident !
- Ce n'est pas vrai, Samira, ressaisis-toi. Je n'aime pas te voir comme ça. Donne-moi ton téléphone, je vais appeler Houari.
- À quoi bon ? Il est injoignable depuis qu'il est parti.
Cela n'empêche pas Rahima de prendre le portable de son amie et d'appeler l'unique numéro enregistré. Comme il est hors réseau, elle lui envoie un message où elle le prie de rentrer.
- Ma chère Samira, je dois y aller. Personne ne sait que je suis ici. Je ne veux pas de problèmes avec mon mari.
Samira lève les yeux vers elle et réalise que son amie avait bravé l'interdiction de son mari pour venir chez elle.
- Vas-y ! Je ne veux pas que tu en aies. Tes enfants ont besoin d'un foyer stable… comme celui que je souhaite pour ma fille. Pars ! Ne traîne pas !
Samira se lève pour la raccompagner jusqu'à la porte. Rahima la serre dans ses bras avant de partir. Elle a mauvaise conscience. Elle n'a pas le cœur à l'abandonner, mais elle n'a pas le choix…

(À SUIVRE)
T. M.
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