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All the Invisible Children, regard sur l'enfance dans le monde
62e édition de la Mostra de Venise
Publié dans Liberté le 05 - 09 - 2005

L'Algérien Mehdi Charef et l'Argentin Fernando E. Solanas, représentent les continents Afrique et Amérique latine. Mehdi accompagne la projection en hors compétition, de All the Invisible Children, qui est un projet ayant réuni plusieurs réalisateurs célèbres : Emir Kusturica, Spike Lee, Katia Lund, Jordan Scott, Ridley Scott, Stefano Veneruso, John Woo.
Placée sous l'étoile du cinéma asiatique et le soleil de ceux de l'Amérique et de l'Europe, la Mostra de Venise n'a accordé aucune place aux cinémas latino-américain et africain en compétition internationale. Par ailleurs, les cinémas de ces continents se retrouvent exposés d'une manière timide dans des sections de moindre importance. La plus importante participation de ces deux continents est portée par deux noms connus sur la scène cinématographique inter•nationale. Il s'agit de l'Algérien Mehdi Charef et de l'Argentin Fernando E. Solanas. Le premier est présent pour accompagner la projection, en hors compétition, de All the Invisible Children, qui est un projet ayant réuni plusieurs réalisateurs célèbres : Emir Kusturica, Spike Lee, Katia Lund, Jordan Scott, Ridley Scott, Stefano Veneruso, John Woo. Chacun d'eux traite de l'enfance à travers un court métrage. Dans ce film qui a reçu un accueil spectaculaire à Venise, Mehdi Charef a traité de la problématique des enfants entraînés malgré eux dans des conflits armés. Le deuxième, toujours fidèle à son sens aiguisé de l'analyse et à sa tendance de cinéma mémoire, Solanas, revient avec un long documentaire, La Dignidad de Los nadies armado, qui est présenté dans la section Horizons. À travers des portraits, il montre une Argentine résistante et rend hommage à ceux qui ont résisté au saccage du pays. Une suite donc de Mémoria del saqueo qui a déjà remporté un énorme succès. En restant toujours en Amérique latine, le Brésilien Lirio Ferreira, avec Arido Movie, entraînent les festivaliers au cœur du Brésil profond et reculé. Pour montrer cela, le réalisateur a choisi de passer à travers le regard d'un journaliste qui va sur les traces de l'assassin de son père. Une histoire prétexte donc pour dresser et opposer deux tableaux : celui de l'enfance d'autrefois et celui d'aujourd'hui. Il est aussi montré dans la section Horizons.
Le prétexte, cette fois-ci, est celui d'un casting pour trouver des acteurs pour le théâtre national palestinien. Il est aussi utilisé par le Palestinien Rachid Mashrawi, dans “Attente” pour évoquer l'espoir et le désespoir des réfugiés palestiniens en Jordanie, en Syrie et au Liban. Avec ce film, Mashrawi filme l'attente de tout un peuple. Voici de quoi consoler les gens qui se retrouvent dans de longues queues d'attente pour voir un film à Venise en effervescence.
Né en Algérie, Mehdi Charef arrive en France à l'âge de dix ans et vit dans des cités de transit et les bidonvilles de la région parisienne. Issu d'une famille d'ouvriers, il suit une formation de mécanicien et travaille en usine comme affûteur de 1970 à 1983.
Ecrivain, il débute en tant que réalisateur grâce à Costa-Gavras qui lui conseille de réaliser lui-même l'adaptation d'un de ses romans, Le Harem d'Archimède, qui remporte le césar de la meilleure première œuvre et le prix Jean-Vigo. Le cinéaste continue à traiter de l'immigration avec Miss Mona. Adepte de sujets graves, il esquisse au travers de la plupart de ses films des portraits de femmes. En 1988, dans Camomille, il décrit une droguée en manque qui veut changer de vie. Dans Au pays des Juliette sélectionné à Cannes, il suit la trajectoire de trois prisonnières. Avec Marie-Line, il donne à Muriel Robin son premier rôle dramatique qui lui vaut une nomination pour le césar de la meilleure actrice. Avec La fille de Keltoum, il revient en Algérie pour rendre un hommage aux Algériennes.
T. H.


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