Les prix des fruits et légumes s'envolent à Béjaïa. Une virée chez les commerçants de la ville des Hammadites et les marchands ambulants donne une idée sur cette hausse subite et vertigineuse de la mercuriale au quatrième jour du Ramadhan. En effet, les prix sont passés du simple au double, voire au triple. Qu'on en juge : la courgette cédée habituellement entre 30 à 40 DA passe à 100, voire à 130 DA ; le piment doux et fort est cédé respectivement à 135 DA et 170 DA ; la tomate varie, selon la qualité, entre 85 DA et 100 DA ; le chou-fleur est vendu à 120 DA ; le haricot violet est affiché à 150 DA ; les fèves à 135 DA ; le fenouil à 110 DA ; le concombre à 95 DA ; la betterave à 105 DA ; les oignons sont exposés à 95 DA ; l'ail en vrac est passé à 750 DA ; la pomme de terre à 50 DA, alors qu'avant le Ramadhan son prix oscille entre 35 et 40 DA ; la courge à 250 DA ; les petits pois sont cédés à 140 DA ; l'aubergine est passée à 130 DA et la carotte à 120 DA. La hausse des prix touche également les haricots verts dont le prix a atteint 270 DA. La flambée n'a pas épargné aussi les fruits. Très prisés durant le mois sacré, leurs prix sont devenus inaccessibles pour la petite bourse. La pastèque est ainsi exposée à 100 DA le kilo et le melon à 180 DA. Quant aux fruits de saison comme les nèfles, leurs prix ont atteint la barre des 280 DA. L'orange super est affichée à 320 DA le kilo et l'orange moyenne à 160 DA ; la banane à 235 DA. Concernant les prix des pommes et des nectarines, ils ne sont pas du tout abordables : 480 DA. Même le prix des viandes a connu une hausse fulgurante. La viande avec os est cédée à 1 300 DA et le poulet à 230 DA. En somme, aussi bien la mercuriale que les viandes ne sont à la portée des bourses moyennes. Des prix qui ne peuvent que décourager la ménagère.