Le joueur continue à s'entraîner sérieusement chez lui, généralement les après-midis, en attendant un signe prometteur pour la reprise des entraînements collectifs. Si les hautes autorités du pays ont décidé de prolonger les dates du confinement partiel pour lutter davantage contre le coronavirus qui fait encore des victimes, il faut bien admettre que les chances de reprise du championnat de football professionnel s'amenuisent de plus en plus en Algérie. C'est ce qui fait que les commentaires tout comme les spéculations les plus invraisemblables vont bon train à propos d'un tel sujet, mais il faut tout de même avouer qu'une telle situation baigne encore dans le flou le plus total. Face à un tel dilemme, les footballeurs continuent de s'entraîner en solo et à distance, mais voilà que le cœur n'y est pas et que la motivation a considérablement baissé chez les joueurs, si l'on se fie aux nombreux échos qui nous sont parvenus de toutes les contrées d'Algérie. "Personnellement, je continue à m'entraîner sérieusement chez moi, généralement les après-midis, et comme tous les joueurs concernés, j'attends un signe prometteur pour la reprise des entraînements collectifs, mais je sais que cela dépend avant tout de la responsabilité des hautes autorités de l'Etat qui suivent de très près l'évolution de cette crise sanitaire qui a ébranlé le monde entier", dira l'attaquant de la JS Kabylie, Abdelwahid Belgherbi, qui, dès la rupture du championnat survenue à la mi-mars, a regagné sa famille à Tlemcen pour se confiner comme tout le monde et couler des jours paisibles auprès de ses enfants. "Comme la majorité des footballeurs, j'espère de tout cœur que le championnat reprendra son cours, surtout que la JSK a encore ses chances de postuler pour le titre ou tout au moins pour la 2e place qualificative pour la Ligue des championnat africaine du fait que nous ne sommes qu'à quatre points du leader et qu'il reste quand même huit matchs à jouer, soit vingt-quatre points en jeu, ce qui pourrait provoquer bien des chamboulements d'ici là et le titre pourrait même se jouer jusqu'à la dernière journée comme ce fut le cas, la saison passée, où la JSK a raté le coche à l'ultime journée, et ce, dans des conditions contestables", dira encore Belgherbi qui, en dépit d'un parcours tout juste moyen, aura affiché son talent de chasseur de buts tant en championnat qu'en Ligue des champions. C'est ce qui fait que son coach actuel, le Tunisien Yamen Zelfani, croit encore en son étoile et lui maintient toute sa confiance. "C'est un garçon qu'il faut mettre en confiance car il est bon physiquement et techniquement, et cela lui permet d'être efficace devant les buts pour peu qu'il reçoive de bons ballons", dira son coach qui espère le conserver dans son effectif même si son contrat prendra fin à la fin de l'année 2020. "Pour le moment, le sujet n'a pas été abordé avec mes dirigeants, mais si Dieu veut, j'aimerais bien continuer l'aventure sous les couleurs de la JSK et c'est à mon manager de négocier une telle éventualité", conclut Belgherbi qui, à trente ans biens portés depuis le 3 février dernier, espère terminer sa riche carrière en terre kabyle, lui qui a connu toute une brochette de clubs de Ligues 1 et 2, depuis les deux clubs de Mostaganem (WAM et ESM) jusqu'à la JS Kabylie en passant par l'O Médéa, l'Amel Bou Saâda, l'US Biskra et la JSM Béjaïa, à deux reprises.