Le FIVA est ouvert à tous les cinéastes, algériens et étrangers, de seize ans et plus. Du 15 au 22 juin, les cinéphiles auront rendez-vous tous les jours à partir de 17h et jusqu'à minuit avec des projections cinématographiques en ligne, à la faveur du premier Festival international virtuel du court métrage (FIVA). Lancée par le Comité national de la promotion de la jeunesse et des activités culturelles, la compétition réunit vingt courts métrages d'Egypte, du Maroc, de la Tunisie ou encore de d'Irak qui se disputent "La Clé d'Icosium", le Grand prix du festival. Présidé par le cinéaste Djamel Mohamdi, le FIVA est ouvert à tous les cinéastes, algériens et étrangers de seize ans et plus. Le but de son organisation, explique son commissaire par voie de communiqué adressé à la presse, est "de maintenir le contact entre les cinéastes et le public, de trouver une voie alternative à la diffusion des œuvres cinématographiques et de permettra au public de visionner et de débattre des films diffusés via internet". Le public jouera un rôle essentiel dans le choix de l'œuvre primée, lit-on dans le même document, puisqu'il aura à sélectionner les quinze meilleurs courts métrages via un sondage sur la page "Cinéma algérien", où sera diffusée la manifestation virtuelle. Pour sa part, présidé par l'écrivain Amin Zaoui, est composé, entre autres, de Nabil Djedouani, d'Ugo Le Pinto, de Houda Habib ou encore de Nawzad Shekhany. A noter que l'annonce des résultats de la compétition se fera le 25 juin tandis que la cérémonie de remise des prix aura lieu le 5 juillet à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance. Parmi les films en compétition, on retrouve "Disparity", du Marocain Hilal Azzouzi, "Little family", d'Islem Guerroui, "Encre ultime" de Yazid El-Kadiri, "Sotra" d'Abdellah Aggoune, ou encore "Nakheb tani" du Syrien Oussama Abdennacer. Yasmine Azzouz