Le chargé du dossier de l'USMA dans le conflit qui l'oppose à la LFP au sein du TAS de Lausanne pour l'affaire du derby, USMA-MCA, boycotté par les Usmistes, le 12 octobre 2019, Mohammed Sellam, expert financier et juridique, a indiqué qu'il a entièrement pris en charge les frais de la procédure évaluée à 44 000 euros. En effet, dès la réception de la plainte de l'USMA, le TAS avait demandé aux deux parties de payer les frais inhérents au traitement du litige, soit 20 000 euros chacune. La partie usmiste l'avait rapidement fait, via Mohamed Sellam, un expatrié algérien établi en France, supporter de l'USMA. Cependant, la LFP avait refusé de payer. Devant cet état de fait, Sellam a été obligé de payer le reste des frais sous peine de voir la plainte refusée dans la forme. Il a également pris en charge les fais de l'avocat français, Me Bennet, évalués à près de 13 000 euros. La direction s'est heurtée, en effet, à un problème de transfert d'argent avant que Sellam ne décide de prendre en charge les honoraires de l'avocat français. Cependant, au cours d'une discussion entre Sellam et le P-DG du conseil d'administration de l'USMA, Achour Djelloul, ce dernier a rassuré Sellam qu'une fois le verdict connu — prévu pour cette semaine — et une fois les frais de la procédure rendus publics par le TAS de Lausanne, il sera remboursé jusqu'au dernier centime. Il faut savoir en outre que dans le cas où l'USMA obtiendrait gain de cause, c'est la LFP qui devra payer la totalité des frais de la procédure et, du coup, l'USMA n'aura à payer que les frais d'avocat. Le 12 octobre 2019, l'USMA décide de déclarer forfait à l'occasion d'un match en retard contre le MCA arguant le fait que le règlement du championnat 2019-2020 dans son article 29 stipule clairement que "le championnat de Ligue 1 s'arrête durant les dates Fifa..." Du coup, la commission de discipline de la LFP avait décidé de déclarer match perdu par pénalité pour l'USMA et la défalcation de trois points. Déboutée par la commission de recours de la FAF et le TAS d'Alger, l'USMA avait décidé en janvier 2020 de recourir au TAS de Lausanne.