Le dossier de la rémunération des joueurs et des différents staffs des clubs professionnels (Ligues 1 et 2) durant la période de confinement (avril, mai et juin) peine à avancer. Très peu d'équipes ont pu jusque-là signer des accords à l'amiable, comme exigé par la FIFA et la FAF dans le cadre des mesures exceptionnelles prises en raison de la Covid-19. À ce titre, nous apprenons que la FAF a saisi récemment la LFP afin de relancer les clubs à ce sujet. "Pour ce qui est des contrats qui ne peuvent pas être exécutés comme les parties l'avaient initialement prévu en raison de la Covid-19 : vu l'absence de convention collective liant les clubs employeurs et leurs employés (joueurs, entraîneurs, membres de staffs...) ; vu l'absence d'un partenaire social (syndicat des footballeurs professionnels) ; vu l'absence, dans certains cas, d'un règlement intérieur au sein des clubs employeurs, la Fédération algérienne de football (FAF) privilégie l'approche à l'amiable, comme le suggère la FIFA, et invite les parties prenantes, à savoir tous les clubs (employeurs), les joueurs et les entraîneurs (employés), à collaborer et à négocier pour trouver un accord écrit (dont une copie sera remise aux instances du football) relatif aux conditions de travail applicables pour la période au cours de laquelle les compétitions sont suspendues, et ce, en préservant les intérêts des deux parties. Les négociations sont menées sous l'égide de la Ligue de football professionnel (LFP)", avait indiquait la FAF au début de la crise sanitaire. Autrement dit, il appartient à la LFP de veiller dans les meilleurs délais à ce que les clubs transmettent les accords en question et les PV de non-conciliation dans le cas où les parties concernées ne trouvent pas de compromis. La LFP doit ensuite remettre ces documents dûment certifiés par des huissiers de justice à la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL). Cette dernière pourra du coup se référer à ces documents en cas de litiges ou de non-paiement des salaires. Les pouvoirs publics ont prolongé le confinement (et par ricochet la suspension des activités sportives) jusqu'au 13 juillet, et rien n'indique qu'il sera levé de sitôt.