Avec la rentrée sociale, un flux important vers certains pôles économiques (Aïn Fakroun, Aïn M'lila) est enregistré dans le secteur des transports, exacerbé par le non-démarrage du transport universitaire, qui atténue le déséquilibre et les perturbations dans certaines lignes, à l'exemple de celle reliant Aïn Beïda au chef-lieu de wilaya. Cette ligne connaît, selon le directeur du commerce, une irrégularité résultant de la vétusté du parc, l'absentéisme (plus de 50%) des transporteurs sans cause... Cependant, avec le prochain apport de deux véhicules d'une capacité de 200 places prévu par un investisseur privé, la perturbation sera atténuée, selon le premier responsable du transport. Cela étant, trois principaux facteurs préoccupent la direction des transports de la wilaya, compte tenu de leur impact sur le créneau du transport. Il s'agit de la vétusté du parc, le refus d'investissement et le calvaire des zones rurales, d'autant plus que le secteur demeure en majorité tributaire du privé. Avec un total de 643 véhicules (574 privés) destinés au transport des personnes, d'une capacité globale de 19 093 sièges offerts et l'existence bel et bien d'un plan de transport, l'investissement dans le transport urbain fait largement défaut à travers la wilaya, qui compte pas moins de 450 licences de taxi non exploitées. Par ailleurs, si la ligne Aïn M'lila-Oum El- Bouaghi pose problème, en l'absence d'investisseurs pour combler le déficit de certaines lignes, la wilaya a bénéficié d'une nouvelle gare routière dans le cadre du programme de la relance économique et d'un siège pour la direction des transports, dont les travaux démarreront en 2006. K. M.