Selon la formation de feu El-Hachemi Chérif, des militants du parti ont été interpellés et fichés à Alger et Constantine pour avoir mené une campagne d'affichage en faveur du rejet du référendum. “Les intimidations et menaces proférées par Bouteflika, Belkhadem, Ouyahia et par le chef de Hamas à l'adresse des citoyens qui s'opposeraient au projet de charte se confirment”, note le MDS dans un communiqué rendu public hier. “Des militants démocrates sont intimidés et harcelés au moment où les chefs terroristes sont à la tête de cette campagne à sens unique”, fait-il encore observer. Ces pratiques qualifiées de “déni”, en ce sens que les citoyens sont empêchés d'exprimer librement leurs opinions et de les défendre, montrent, selon l'ex-Parti communiste algérien, que “le pouvoir n'a ni la capacité ni la volonté de respecter les promesses mirobolantes faites aux victimes de la tragédie nationale”. Le MDS, qui dénonce et condamne ces “atteintes aux libertés”, exige que cessent “les pressions” et appelle l'ensemble des citoyens, démocrates et patriotes, à défendre les libertés et à se mobiliser, dit-il, pour barrer la route aux forces de l'immobilisme et de la régression. KARIM KEBIR