Le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a rencontré, hier après-midi, à l'hôtel Riadh de Sidi Fredj, les représentants des transporteurs privés : UGTA (section conducteurs de taxi et transporteurs), UGCAA (section “taxieurs”), Union nationale des transporteurs, organisation nationale des transporteurs algériens et Union nationale des chauffeurs de taxi (UNACT). Dans son allocution, le ministre a axé sur la démarche actuelle du président de la République, en précisant que le projet de charte “pour la paix et la réconciliation nationale” est “une initiative” contenue dans le programme présidentiel. M. Maghlaoui a plaidé pour le vote en faveur de cette charte, en appelant les transporteurs à agir “comme un seul homme” le jour du référendum. Les responsables des syndicats se sont ensuite succédé à la tribune, pour apporter leur “soutien” au projet de charte et promettre de se mobiliser le 29 septembre prochain. Pour M. Wahrani de l'UNACT, “ce n'est ni le moment ni le lieu de discuter des problèmes du secteur”. Ce syndicaliste a fait appel aux chauffeurs de taxi, les invitant à “sensibiliser les gens dans les wilayas, et à être actifs sur le terrain”. De son côté, M. Habir de l'ONTA a suggéré de desservir “gratuitement” les régions isolées, le jour du référendum. Quelques minutes après, le même responsable de l'ONTA a été invité à lire un “communiqué final”, alors que ni lui ni une éventuelle commission de rédaction n'ont quitté la salle de conférences, pour rédiger un tel document. “Nous, transporteurs privés... après examen des problèmes du secteur...”, a commencé à lire M. Habir, à la grande surprise de beaucoup de participants. L'intervenant a poursuivi néanmoins sa lecture. Il a parlé de “soutien à la charte” et du “transport gratuit” le 29 septembre prochain. Un appel a été également lancé aux adhérents et aux citoyens pour se mobiliser et voter oui. La parole été donnée à nouveau au ministre des Transports qui a insisté sur la poursuite du dialogue entre l'administration et les partenaires sociaux. Il a en outre promis de rencontrer ces derniers, après le mois de Ramadhan, pour “trouver des solutions” aux problèmes posés sur le terrain. H. Ameyar