Liberté : Le plan de relance pour une économie a accordé une importance à la PME et aux start-up. Cet intérêt devra susciter satisfaction au sein de votre corporation ? Chamessedine Bezzitouni : Effectivement. La start-up peut servir d'un instrument non négligeable pour la relance de l'économie nationale. Nous nous inscrivons tous dans cette nouvelle dynamique. Aujourd'hui, la promotion des start-up a dépassé le stade des promesses puisque le secteur a bénéficié de l'installation de nouvelles institutions liées à leur promotion à leur tête un département ministériel. Des réformes sont également annoncées dans ce sens. Quels sont les principaux aspects abordés dans l'atelier dédié à la start-up et la PME ? Nous avons pris en compte toutes les considérations qui se définissent sur trois axes principaux. Il s'agit de la culture entrepreneuriale spécifique au risque lié à l'innovation. Il est question de la création de tout un environnement de sorte à amorcer et mettre en place une économie fondée sur la connaissance. Le troisième axe traite des opportunités prometteuses. Sur ce plan, je peux dire que les indicateurs sont tous au vert. Et là je parle des talents, des compétences, des diplômés qui sont identifiés au sein de ce secteur. Les start-up trouvent-elles les conditions idoines pour faire valoir et montrer leurs capacités en termes d'innovation, de création, de gouvernance...? La start-up connaît un certain nombre de phases dans un cycle de naissance de la croissance et de développement. Chaque phase doit être conditionnée par la mise en place d'investissements publics tout en intégrant le privé.