Des milliers d'écoliers, de collégiens et de lycéens ont repris le chemin des écoles. Ce qui est synonyme d'autres dépenses pour les familles. La tradition exige, en effet, de vêtir les enfants de haut en bas. Si les aisées se sont rabattus sur les fringues made in, d'autres ont fait leurs achats au niveau des souks locaux. La plupart d'entre eux a acheté du côté de la friperie, l'essentiel étant que l'enfant puisse avoir quelque chose de propre. Par ailleurs, Il aura fallu toute une gymnastique pour se faire établir les documents nécessaires à l'inscription, puis les photos et, enfin, les frais scolaires. C'est avec la peur au ventre que les parents appréhendent les listes des fournitures scolaires. Celle de la première année primaire, à titre d'exemple, s'élève à 500 DA chez les libraires... sans le cartable. Puis, il y aura les livres car, pour cette présente année scolaire, la location des manuels scolaires a été gelée. Les familles démunies, quant à elle, ne savent plus à quel saint se vouer devant cette multitude de dépenses, alors que la prime de solidarité scolaire, estimée à 2 000 DA depuis des années, ne sera versée qu'après la fin des inscriptions, c'est à dire dans un délai d'un mois. Certains prédisent qu'elle sera versée au milieu du mois de Ramadan. MOHA B.