La plus forte augmentation de l'offre en août est venue d'Arabie saoudite, qui a pompé 9 millions de barils par jour, soit un relèvement de 600 000 barils par jour par rapport à juillet. La production de pétrole de l'Opep, une organisation composée de 13 membres, a atteint 24,27 millions de barils par jour, en moyenne, au mois d'août, en hausse de 950 000 barils par jour par rapport au mois de juillet dernier, mais de près de 2 millions de barils par jour comparativement au niveau de production observé en juin, selon Reuters. La plus forte augmentation de l'offre en août est venue d'Arabie saoudite, qui a pompé 9 millions de barils par jour, soit un relèvement de 600 000 barils par jour par rapport à juillet. Il s'agit d'une hausse conforme à l'accord de limitation de la production signé entre l'Opep et ses alliés. En vertu de cet accord, la production pétrolière de l'Opep+ a été réduite de 9,7 millions de barils par jour (bpj) à partir de mai dernier, soit une diminution de 10% de l'offre mondiale, alors que la crise du coronavirus faisait plonger la demande mondiale d'un tiers. Mais depuis le mois de juillet, la limitation de l'offre a été progressivement ramenée à 7,7 millions de bpj, ce qui permet aux producteurs de réajuster leurs offres à la hausse s'ils le souhaitaient. La deuxième plus grande augmentation est venue des Emirats arabes unis qui ont pompé plus que ne le leur permet l'accord de baisse de la production, fait remarquer l'agence britannique. Le Koweït a également revu à la hausse sa production, tout en restant conforme à ses engagements pris dans le cadre dudit accord. Reuters rapporte, par ailleurs, que de petites augmentations sont venues d'Angola et d'Algérie. L'agence ne fournit, cependant, pas de chiffres sur le niveau de production dans ces deux pays. L'Irak et le Nigeria, considérés comme étant les mauvais élèves en matière de respect de l'accord en question, ont tous deux réduit leur production, en août, selon Reuters. Toutefois, la réduction de la production en Irak était inférieure au volume promis. L'Irak souhaite être exempté de l'accord de réduction de la production pétrolière, mais se dit prêt à s'y conformer dans les trois mois à venir, a déclaré, hier, le ministre irakien du Pétrole, Ihsan Abdoul Djabbar. Le sujet a été abordé avec ses homologues des pays de l'Opep au cours de trois réunions distinctes, a-t-il déclaré. Le mois dernier, Ihsan Abdoul Djabbar a souligné que son pays va réduire sa production de 400 000 barils supplémentaires par jour (bpj) en août et en septembre pour compenser la surproduction des trois mois précédents. Bagdad s'était déjà engagé à baisser sa production de 850 000 bpj sur la période août-septembre, dans le cadre de l'accord de limitation de la production. Le Nigeria, tout en augmentant considérablement sa conformité à l'accord, n'a pas encore atteint le niveau maximum. Du côté de l'Iran, du Venezuela et de la Libye, le volume de production a peu changé, fait observer Reuters. Tous les trois sont exemptés des réductions volontaires en raison des sanctions américaines (Iran) ou de problèmes internes (Venezuela et Libye).