Ligue 1 Mobilis: le MCA reprend les commandes, Akbou renoue avec la victoire    Oran: plus de 400 participants aux 8èmes Journées internationales de médecine physique et réadaptation    Laghouat: inhumation du cheikh Sidi Abdelmoutaleb Tidjani au cimetière de la famille Tidjania à Aïn Madhi    8e Congrès de la FAP: le rôle central du pharmacien dans l'accompagnement du malade mis en avant    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 43.764 martyrs et 103.490 blessés    IRENA-OMC: l'hydrogène et ses dérivés pourraient représenter 14 % de la consommation d'énergie en 2050    Hidaoui prend part à Addis-Abeba au Sommet africain sur la jeunesse    CAN-2025/Algérie-Libéria: les verts reprennent le travail vendredi après-midi au CTN    Cause sahraouie: reprise du voyage à vélo de deux militants suédois depuis Alger vers les camps de réfugiés    Texte de loi de finances 2025: M. Faid entame les réponses aux questions et préoccupations des membres du Conseil de la nation    SILA 2024: l'ANEP présente avec 800 titres et deux nouveautés    Le Président de la République supervise la cérémonie de la 52e édition de la finale de la Coupe d'Algérie de football militaire    Accidents de la circulation: 53 morts et 232 blessés en une semaine    La Cour constitutionnelle prend part en Arménie à la 21e réunion mixte sur la justice constitutionnelle    Tizi-Ouzou: enterrement du moudjahid et ami de la Révolution Villar Raphaël Luc à Larbaâ Nath Irathen    Foot/Qualif's-CAN 2025 (Gr:E/ 5e J) : ultime séance d'entraînement pour les "Verts" avant la Guinée-équatoriale    Séminaire régional de formation au profit d'agents de vulgarisation agricole    Sortie de la 4e promotion d'agents de police    Le projet de loi de Finances pour l'année 2025 adopté par l'APN    CS Sfaxien – CS Constantine : L'Egyptien Mahmoud Elbana au sifflet    Opéré avec succès à Doha, Guenaoui indisponible six mois    Cherif Hadjar nouvel entraîneur    Répondre aux préoccupations quotidiennes des citoyens    Les appels sionistes à «l'annexion» de la Cisjordanie sont contraires aux résolutions de l'ONU    La wilaya «bientôt» dotée d'un nouveau pôle universitaire    Saisie de plus de 600 g d'or brut    Campagne de sensibilisation aux dangers de la mauvaise utilisation du gaz naturel    Algérie/Nouvelle-Zélande: les opportunités de coopération dans le domaine de la pêche examinées    L'ambassadeur de Palestine salue les efforts constants de l'Algérie    La mise en place prochaine d'une société néocoloniale en France    Rôle de l'Algérie dans l'élaboration de la Convention de l'Unesco    De l'importance du patrimoine dans le renforcement de la cohésion sociale    De la polémique Aux origines profanes du voilement des femmes    SILA 2024: appel à la valorisation de la poésie révolutionnaire    «Nous œuvrons pour renforcer la confiance du citoyen dans le système judiciaire»    Réunion préparatoire sur les questions relatives aux femmes à l'APN    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



“La langue arabe est la langue nationale officielle”
Bouteflika à constantine
Publié dans Liberté le 24 - 09 - 2005

Depuis la ville des Ponts, Bouteflika a tranché définitivement sur quatre questions importantes, soit celle relative à l'officialisation de tamazight, celle ayant trait à la qualité des actions de l'ex-AIS, celle portant internationalisation de la solution de la crise et, enfin, celle de l'amnistie générale. Seuls les textes qui seront élaborés au lendemain du 29 septembre prochain nous diront s'il s'agit d'un simple discours de conjoncture pour ratisser large ou d'une véritable ligne politique !
Tamazight : elle ne peut être consacrée langue officielle
“Il faut qu'on mette les points sur les I. On a institutionnalisé tamazight comme langue nationale, mais il n'existe pas de pays où coexistent deux langues officielles. La langue arabe est la langue nationale officielle. Il était important que je mette les points sur les i”. Cette sentence, prononcée par Bouteflika devant une foule venue des wilayas de Mila, Skikda, Guelma, Annaba et Souk-Ahras, à laquelle se sont joints des jeunes et moins jeunes supporters du club CSC, qui sont loin d'être une tribune politique, a définitivement tranché, côté pouvoir, un débat qui déchire une partie de l'Algérie. La position du chef de l'Etat, dans un débat où la rumeur a prévalu sur les engagements, était prévisible après le silence qu'il a observé sur la question lors de son meeting de lundi dernier au stade du 1er-Novembre à Tizi Ouzou.
Les actions de l'ex-AIS : des crimes terroristes
Constantine fut aussi la tribune depuis laquelle le Président a répondu à Madani Mezrag, le chef de l'ex-AIS, qui s'est targué récemment d'avoir mené un noble combat. Bouteflika, qui trouve que “si nous avons dans nos cœurs un capital amour qui nous a permis d'ériger celui qui nous a colonisé, 130 ans durant, au rang de grand ami, comment alors on ne fait pas de même avec nos concitoyens !” a fini par ramener l'action des groupes terroristes à sa véritable nature en avertissant : “Ce dernier (le terroriste, ndlr) ne doit pas croire que ce qu'il a fait contre son peuple est de l'héroïsme, mais plutôt des crimes terroristes et qu'il remercie Dieu qui lui a offert cette chance !”
Solution de la crise : pas d'internationalisation et pas de projet de société
“Il existe encore des voix au service de l'étranger. Notre problème est purement national et sa résolution ne peut venir de l'extérieur. On est tenu à glorifier l'armée nationale populaire et ses services de sécurité ainsi que les patriotes qui ont sauvé la république algérienne populaire et démocratique”, a martelé Bouteflika en guise de réponse à la dernière sortie médiatique du leader du FFS, M. Aït Ahmed.
Toutefois, selon le Président, cette république sauvée n'est pas celle qui émane d'un projet de société défini ou à définir. “Nous ne voulons ni un Etat islamique, ni un Etat laïque.” “Nous voulons la république algérienne démocratique et populaire”, a insisté le Président depuis Constantine. Sauf autres interprétations, dans sa conception, Bouteflika vide les notions de république et démocratique de leur essence pour les ramener à la simple expression de slogans. Cela risque d'augurer une scène politique où les grandes idées politiques seront enterrées pour ne laisser place qu'aux courants pour ne pas dire aux sensibilités. Cela nous ramène au débat qui existait au sein du FLN durant la première moitié des années 80 où la démocratie se résumait selon les “intellectuels du régime à l'époque à une reconnaissance de sensibilités au sein de l'appareil du parti-Etat”.
Amnistie générale : “cette responsabilité, je ne l'assumerai pas !”
Enfin, concernant l'amnistie générale, le président a ressassé ce qu'il a déjà affirmé lors des précédentes sorties de promotion de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, avec, cette fois-ci, une nouvelle piste pour les observateurs.
“Que ceux qui veulent retourner dans le giron du peuple algérien soient les bienvenus. Toutefois, je tiens à dire à ceux qui traînent le vice dans leur cœur, qu'il n'est plus question de retourner à 1991 comme il n'est pas question d'amnistie générale. Seul le peuple est souverain pour décider de cette dernière. Ce jour-là, nous lui expliquerons ce qu'est l'amnistie générale qui sous-tend le retour à l'avant 91 et croyez-moi, si vous m'accablez de cette responsabilité je ne l'assumerai pas !” s'est adressé Bouteflika à un parterre d'invités.
Mourad Kezzar


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.