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Les non-dits
64e partie
Publié dans Liberté le 08 - 11 - 2020

Résumé : Le taxi s'arrête non loin de la tour où Rédha et son ami se sont garés. Elle les voit y entrer et fait de même. Elle n'a plus aucun doute. Leurs rires lui donnent la chair de poule. Lorsque Rédha appelle, elle répond. Il veut savoir si elle va mieux. Nedjma coupe puis va frapper à la porte. Rédha change de couleur. Elle lui demande de la rejoindre en bas...
- Parle ! Quel démon t'a pris ? Où est mon fils ? Tu as son apparence et sa voix, mais mon fils, le vrai, il ne ferait pas ça. Pourquoi ça m'arrive ? s'écrie Nedjma en pleurant. Pourquoi ?
- Yemma, ne te mets pas dans cet état. Je t'en prie.
- J'aurais préféré mourir. Si seulement je ne savais pas, si seulement...
- Yemma...
- Non, non... Mon fils est mort. Mon Rédha n'est plus.
Elle pleure tout en gémissant, comme les femmes de son village lorsqu'elles perdent un être cher. Rédha s'approche en tendant les bras pour la serrer, mais elle lève les mains, refusant qu'il la touche même.
Des passants s'arrêtent à leur hauteur et veulent savoir ce qui se passe. Nedjma leur fait signe de partir. Elle leur parle en arabe. Ils
finissent par passer leur chemin. Rédha est gêné.
- Yemma, arrête ! Ils vont te prendre pour une folle.
- Sah ! C'est vrai, je suis folle, ou c'est toi qui l'es ? Comment peux-tu... ? Es-tu dans ton état normal ?
- Yemma, viens, je t'en prie, allons dans un endroit calme.
- Si tu veux, on rentre chez toi et on aborde le sujet devant ta femme. Pauvre Fadhéla ! Qu'est-ce que tu nous as fait ?
- Je t'en prie, allons ailleurs ! On attire l'attention. Ils vont croire que je t'agresse. Je t'en prie ! Allons dans le parc.
Nedjma consent à le suivre. Une fois seuls, à l'abri des regards, elle se met à le taper, tout en pleurant. Rédha la laisse se défouler sur lui.
- Pardon yemma ! Pardon...
Il fait le dos rond jusqu'à ce qu'elle arrête sans qu'il ait tenté de l'en empêcher une seule fois. Quand elle vacille, il la retient par le bras et l'aide à s'asseoir sur le banc le plus proche. Elle se mord la lèvre, comme pour ne pas crier de douleur.
- Aalech ya Rebi ? Pourquoi mon Dieu ? Pourquoi cette calamité est-elle tombée sur nous ?
Qu'ai-je fait ?
- Yemma...
- Je ne suis plus ta mère. Mon fils Rédha est mort. Pour moi, tu es mort et enterré, lui dit-elle en essuyant ses larmes. C'est mon fils que je pleure, tu comprends ?
- Je t'en prie, yemma ! Ne me renie pas, s'écrie Rédha, en tombant à genoux près d'elle pour prendre ses mains glacées et mouillées de larmes. Ce n'est pas de ma faute si je suis comme ça. Yemma, samhili ! Pardonne-moi !
- Si tu veux que je te pardonne, il faudra que tu m'obéisses, réplique-t-elle. Tu ne peux pas rester comme ça. On va rentrer au pays et trouver un guérisseur. Il y a des cheikhs réputés dans l'exorcisme. Ils chasseront le démon qui est en toi, qui t'a pris à ta famille.
- Yemma, on ne m'a pas jeté de sort et aucun démon n'a pris possession de mon corps ou de mon esprit, dit Rédha. Allah m'a créé différent des autres.
- Allah, protège-nous de Satan et des djinns. À qui suis-je en train de parler ? À mon Rédha ou à l'autre ?
- Yemma, c'est moi, ton fils, répond le jeune homme en pleurant. Tu peux me frapper, même me tuer, mais ne me renie pas.
Il pose la tête sur les genoux de sa mère. Ils pleurent ensemble.
- Je t'en prie, yemma, ne dis rien à Fadhéla. Ne dis rien à personne.
- Il ne faut pas avoir honte. N'importe qui peut tomber malade, le rassure-t-elle. J'accepte de ne rien dire à ta femme si tu me laisses t'emmener chez un guérisseur. Je vais trouver le meilleur, promet Nedjma. D'ici quelques mois, tu seras guéri et tu redeviendras normal. N'aie pas peur. Je vais prendre soin de toi. Je vais te libérer de ces forces du mal...
(À SUIVRE)
T. M.
[email protected]
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