Très engagée dans le mouvement populaire, l'association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) demande l'annulation des poursuites contre ses militants poursuivis dans diverses affaires. "Plusieurs procès des militants et acteurs du Hirak sont programmés cette semaine dont ceux de nos camarades du RAJ", note l'association dans un communiqué. "Le RAJ reste mobilisé et solidaire avec ses camarades du RAJ et avec tous les militants et activistes poursuivis arbitrairement en justice. Le RAJ dénonce ces poursuites judiciaires à l'encontre des militants et activistes, et exige leur acquittement et l'arrêt de ces poursuites judiciaires infondées", note le RAJ, qui dit rester mobilisé et solidaire avec ses camarades de l'association et avec tous les militants et activistes poursuivis arbitrairement en justice. Parmi les militants du RAJ poursuivis, certains seront présentés ce jeudi. Il s'agit de Hakim Addad, Kamel Ould-Ouali, Djalel Mokrani, Massi Aïssous et H'mimi Bouider. Ces militants ont été arrêtés le 4 novembre 2019 à la fin de la marche du vendredi à Alger, placés sous mandat de dépôt à la maison d'arrêt d'El-Harrach le 6 octobre, puis mis en liberté provisoire le 2 janvier 2020. Avant ces militants, le procès en appel de Kamel Nemmiche est programmé pour aujourd'hui, mardi 24 novembre, à la cour du Ruisseau. Le jeune homme a été arrêté le 17 janvier 2020, et après deux jours de garde à vue, il a été libéré avec report du procès au 9 février, puis condamné le 23 février par le tribunal de Sidi M'hamed à 6 mois de prison ferme et 20 000 DA d'amende pour un chef d'inculpation fallacieux, à savoir "atteinte à l'unité nationale". Le plus emblématique des militants du RAJ est l'ancien président de l'association, Hakim Addad. Il est sous contrôle judiciaire pour une deuxième affaire où Il a été arrêté le 14 juin et mis sous contrôle judiciaire le 16 juin. "Il est poursuivi pour le fameux chef d'inculpation d'‘incitation à attroupement non armé et publications attentatoires à l'intérêt national'", rappelle le RAJ. Même le président de l'association, Abdelwahab Fersaoui, a été détenu durant 7 mois depuis octobre 2019. Il avait été condamné en première instance à une année de prison ferme avant que sa peine ne soit réduite en appel à 8 mois de prison. Il a été libéré en mai dernier.