Les décisions individuelles relatives à l'aide à l'habitat rural sont, dit-on, en cours de préparation au niveau des services de l'APC. En effet, la commune de Maâtkas a bénéficié dans le cadre du plan quinquennal (2005-2009) de 360 aides à l'autoconstruction. Aussi, après l'affichage de la liste des bénéficiaires durant le mois d'avril 2005, il a été demandé aux intéressés la constitution du dossier pour pouvoir accéder à cette assistance financière qu'octroie la Caisse nationale du logement (CNL), à hauteur de 50 millions de centimes. Le dossier en question comprend, de prime abord, l'établissement d'un certificat de possession ou d'un acte de propriété du terrain à bâtir, mais aussi le plan architectural et une note en béton armé qui sera délivrée par un ingénieur en génie civil agréé. Deux pièces essentielles qui servent à demander ce fameux permis de construire, indispensable à cette prospective d'être assisté financièrement par la CNL. Et pour l'heure, une bonne partie ayant déjà achevé toutes ces formalités techniques et administratives en attendant les sacrées décisions individuelles d'aide à l'habitat rural. Il convient toutefois de préciser que le mode opératoire de cette assistance diffère dans le fond et dans la forme que celui des années précédentes où l'Etat octroyait l'aide financière bien avant la réalisation des travaux. Cette fois-ci, il est impératif que le bénéficiaire entame sa construction à hauteur de 20%, 60% ou de 100% pour ensuite être “remboursé” à juste titre. Autrement dit, l'intéressé doit réaliser par ses propres moyens, d'abord comme première étape et, s'il n'en est pas capable sur le plan pécuniaire, il pourrait tout bonnement solliciter un prêt bancaire. Et, actuellement, ils sont des dizaines ceux qui ont déjà entamé les travaux. “Dès que nous terminerons la saisie de ces décisions, nous les transmettrons à la CNL pour contrôle et nous les notifierons individuellement par la suite aux bénéficiaires, qui auront à signer un cahier des charges avec cette caisse”, dira un fonctionnaire de la municipalité. En tout état de cause, la tâche incombant à la mairie est quasi achevée et l'application de ce programme ne tardera pas à être entamée, soutient-on. Merzouk Ouziane