Le comité d'Azeffoun du Croissant-Rouge algérien (CRA) vient de recevoir un don de la part du mouvement franco-imazighen de l'Indre (France). Ce don consiste en un véhicule (Peugeot 104) et divers autres matériels paramédicaux (fauteuils roulants, lits orthopédiques, civières, etc.). Ce mouvement est une association de bienfaisance qui vole partout au secours des sinistrés et des démunis, notamment à travers l'Afrique. Le Maroc et l'Algérie ont déjà reçu, lors du séisme du 21 mai 2003, des aides consistantes de la part de cette association de bienfaisance fondée en 1999 par un Franco-Algérien et un de ses fils, originaire de Kabylie, Michel Atcheba, qui vit actuellement à Chateauroux. C'est ce dernier et sa femme qui assurent la présidence et la vice-présidence de cette association. Rencontré à Azeffoun, M. Atcheba parlera de ses motivations et de son association : “J'aime particulièrement l'Algérie et spécialement la Kabylie, ma région natale. Nous essayons de venir en aide au profit des démunis par l'intermédiaire du Croissant-Rouge algérien (CRA) auquel nous remettons notamment des véhicules et du matériel paramédical, qu'il se charge d'acheminer ensuite aux nécessiteux dans la région. C'est ainsi que nous avons remis récemment un fourgon J-9 au profit du comité CRA de Tizi Ouzou et un véhicule sanitaire au comité local de Beni Douala.” En ajoutant que : “Tous les hôpitaux de la wilaya ont reçu leurs quotas de lits orthopédiques et de civières.” Interrogé sur l'origine des ressources et dons reçus par leur association, M. Atcheba dira que “nous faisons toujours des appels et beaucoup de gens nous aident et sont toujours prêts à aider. Parmi eux des Français, des Algériens. Pour ce qui est de l'argent, nous n'en manipulons pas. Nous recevons généralement du matériel que nous répartissons le plus équitablement possible. Il nous arrive souvent de payer de nos poches les frais d'acheminement des dons”. “Nous souhaitons ardemment que les autorités algériennes nous facilitent les choses en matière de dédouanement et de formalités administratives”, ajoute ce bienfaiteur. Mohamed Benyakoub