Programmés pour hier à la cour de justice de Béjaïa, les deux procès en appel des 11 hirakistes, dont celui du militant Yanis Adjlia, ont été reportés par le juge au 10 mars prochain. Le procès en appel du militant Yanis Adjlia concerne sa condamnation, le 3 novembre dernier, à 2 mois de prison ferme assortie de 50 000 DA d'amende. Un jugement contre lequel a été interjeté appel aussi bien par le procureur de la République que par l'activiste mis en cause. Ce dernier a été condamné pour deux chefs d'inculpation, à savoir "atteinte à la personne du président de la République" et "mise en danger de la vie d'autrui". Pour le troisième chef d'inculpation, à savoir "incitation à attroupement", le juge a prononcé la relaxe pour le détenu. À rappeler que le condamné a purgé sa peine de deux mois de prison ferme à la prison d'Oued-Ghir. Dans le second procès en appel de 10 hirakistes, le tribunal de première instance a prononcé, le 22 juin 2020, une année de prison ferme pour 2 accusés, 6 mois de prison avec sursis pour 4 autres et 4 acquittements. Un jugement contre lequel des appels ont été introduits aussi bien par les accusés que par le procureur de la République. À signaler que les dix hirakistes ont été arrêtés lors des troubles qui ont émaillé les manifestations du 19 juin 2020 à Béjaïa. Placés en garde à vue pendant 48 heures, puis présentés devant le juge en citation immédiate, les dix hirakistes ont été poursuivis pour trois chefs d'inculpation, à savoir "attroupement armé", "outrage à corps constitués" et "destruction de biens publics". L. OUBIRA
