Résumé : Anissa pense à adopter le bébé de son amie, en montant un dossier médical bidon, Nedjmeddine refuse. Il propose de parler à la famille de Djalil et de trouver un arrangement, elle est très déçue. Quand elle retourne à l'hôpital, Sarah n'est plus dans sa chambre, elle a été emmenée au bloc opératoire. -Anissa ! C'est gentil d'être venue. Est-ce que tu as déjà vu Sarah ? La jeune femme s'efforce à sourire. -Oui, je l'ai vue avant qu'elle ne soit emmenée au bloc. Khalti, ne t'inquiète pas, elle a un kyste. Le professeur a décidé de l'opérer. -Ma pauvre fille, c'est finalement ça qui la rendait malade. Anissa hoche la tête. En fait, elle se pose la question. Il y a eu une erreur quelque part. Sarah pensait être enceinte. Le professeur ne peut pas se tromper. -Je dois rentrer à la maison, je reviendrais avec mon mari. Embrassez-la pour moi et dites-lui que je lui souhaite de vite se rétablir. -Merci ma fille. Anissa retourne à Chlef en taxi, mais elle ne se rend pas à la maison. Elle va au commissariat voir Nedjmeddine. -Qu'est-ce qui t'amène ici ? Pourquoi n'es-tu pas rentrée directement à la maison ? Anissa sursaute à son ton de colère. Elle est venue lui raconter le dernier évènement qui change tout à la dramatique situation de Sarah. Même si elle demeurait inquiète pour son amie, elle est soulagée. Sarah allait se remettre et même s'il lui faudra du temps pour faire le deuil de Djalil, elle finira par avancer dans la vie. -Pourquoi es-tu venue ici ? Heureuse à l'idée de lui apprendre la bonne et la mauvaise nouvelle, elle a complètement oublié que Nedjmeddine lui a interdit de venir au commissariat. -Je... Je voulais te dire... Pardon... J'avais complètement oublié. -Ça ne pouvait pas attendre ? Qu'y a-t-il de si urgent ?, l'interroge-t-il en la prenant par le bras pour l'entraîner dehors. Elle n'est pas d'accord, c'est ça ? -Non... -Sa famille se doute de quelque chose ? -Non... Enfin, elle aurait pu, soupire-t-elle, manquant de fondre en larmes ne comprenant pas la raison de sa colère. Mais qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne suis pas une gamine que tu peux gronder quand tu veux. -Tais-toi ! Nedjmeddine fait signe à un agent civil véhiculé pour qu'il les prenne. Assise à l'arrière, quand Nedjmeddine se tourne vers elle, son cœur manque un battement. Il est pâle et quelque chose dans son regard l'alerte. Elle était si impatiente de lui parler de Sarah qu'elle n'a rien remarqué. Elle devine que s'il est remonté contre elle, c'est parce qu'elle s'est mise en danger. -Nedjmeddine, il se passe quoi ? Il y a eu un attentat ? -Non, non... Elle soupire de soulagement ; sur la route, le taxieur n'a pas allumé la radio et les passagers n'avaient pas desserré les dents de tout le trajet. -Nedjmeddine, excuse moi... Je sais que je n'aurais pas dû venir, mais je ne pouvais pas attendre qu'on se voit à la maison. Tu me connais, je suis si spontanée. -C'est ce qui te perdra, l'avertit Nedjmeddine. Tu as du nouveau ? Qu'est-ce qui ne pouvait pas attendre ? -Sarah a été opérée. Elle avait un kyste. Elle ne le savait pas, lui raconte-t-elle. Les problèmes se résoudront d'eux-mêmes sans qu'on ait à intervenir. -Tu m'en vois soulagé. J'espère qu'elle se remettra vite. -On ira la voir quand elle sortira de l'hôpital. Si tu veux, on l'invitera à venir se reposer ici, émet-elle avant de lui demander. Comment s'est passée la journée ici ? -On est en vie ! C'est ce qui compte, répond-il alors qu'ils arrivent devant le bâtiment. Si tu as besoin de quoi que ce soit envoie mon père. Ne t'inquiète pas si je tarde au boulot ce soir. -Qu'Allah vous protège...
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