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L' éternelle blessure
34e partie
Publié dans Liberté le 24 - 01 - 2021

Résumé : Nedjmeddine et Anissa profitent d'une soirée dansante pour s'amuser jusqu'à une heure très tardive. Lorsqu'ils regagnent leur chambre, ils découvrent que Sarah a tenté de les joindre plusieurs fois. Djalil a pris la route et ne répond pas au téléphone. Nedjmeddine s'affole en apprenant qu'il y a eu un attentat dans la région. Il décide de partir s'assurer que son ami va bien.
Anissa a ouvert la baie vitrée et regarde les étoiles. La main sur le cœur, elle prie pour que rien n'arrive à Nedjmeddine. Elle sait combien il est risqué de voyager de nuit. Elle réalise combien il est courageux et fidèle aux siens. Elle espère que Djalil s'est seulement arrêté pour dîner ou qu'une âme charitable le retient pour la nuit afin de lui éviter de prendre la route et de risquer sa vie.
Elle pense à appeler Sarah pour la rassurer, mais elle se demande si elle trouvera les mots, car elle-même tremble de peur.
"Mon Dieu, faites qu'il ne lui soit rien arrivé".
Elle sursaute lorsque le téléphone sonne. Elle hésite à aller décrocher. Elle ne veut pas entendre de mauvaises nouvelles. Il lui semble que la malchance la poursuit. Elle ne supporterait pas de perdre quelqu'un le jour sensé être le plus beau de sa vie.
Le cœur serré, elle s'approche du téléphone et décroche. La voix inquiète de Sarah, lui glace le sang. Elle est au bord des larmes.
-Pourquoi ne vous m'avez pas rappelé ? Est-ce que Nedjmeddine lui a parlé ?
-Non, il est parti... Dès qu'il arrivera à Chlef, il nous appellera, promet Anissa. Tu te tortures pour rien. Il a certainement trouvé refuge chez un collègue qui n'a pas le téléphone, ou peut-être qu'il est tombé en panne, ça arrive au plus malin, non ?
-Anissa, il est parti fâché, lui confie Sarah. Nous avons parlé de nous marier, mais quand je lui ai dit que je ne voulais pas aller dans son village, il l'avait très mal pris, je regrette, je réalise que je ne peux pas vivre sans lui. Je l'aime... Je veux juste qu'il soit sain et sauf. Nous vivrons où il voudra, je m'en fous.
Anissa pleure avec elle.
-Arrête de dire des bêtises. Je suis sûre qu'il va bien. Il rira bien en apprenant que tu t'es angoissée, car il ne répondait pas au téléphone. Je vais te faire payer ces frayeurs nocturnes.
-Tu peux faire de moi tout ce que tu veux. Je veux seulement que Djalil me revienne.
-Sarah, Nedjmeddine doit appeler dès qu'il arrivera là-bas. Je dois libérer la ligne, dit Anissa. Mon amie, ma sœur, je te rappelle dès que j'en sais plus.
-Je reste près du téléphone.
Lorsqu'Anissa raccroche, elle se laisse aller sur la moquette. Elle ne sent plus son cœur battre à la pensée que Djalil soit mal tombé. Il n'aurait pas dû partir de nuit. Quel que soit le sujet de leur discorde, il aurait dû passer la nuit à l'hôtel. La colère est mauvaise conseillère.
"Mais qu'est-ce qui t'a pris de partir ?"
Elle se prend la tête, entre les mains et tente de retrouver son calme. Le temps semble s'être arrêté depuis l'instant où Nedjmeddine est parti. Elle regrette de ne pas avoir su le retenir.
"Mon Dieu, j'ai déjà assez souffert de la perte de mes parents et de leur absence. Je ne veux pas de mauvaises nouvelles, ce soir,
ou ce qu'il en reste". La nuit laisse la place, à l'aube. Le ciel commence à s'éclaircir quand elle s'endort. Lorsque le téléphone sonne, elle sursaute et sent son cœur battre à tout rompre. Pendant quelques secondes, elle se demande où elle est et qu'est-ce qu'elle fait seule dans cette chambre. Le temps de se rappeler, le téléphone a sonné plusieurs fois. Elle s'empresse de répondre.
-Anissa ? Est-ce que tu as du nouveau ? Est-ce que ton mari a appelé ?
-Non, non... Pardon ! Je crois que je me suis endormie. Quelle heure est-il ?
-7 h, est-ce que ton mari a appelé ?, demande Sarah avec insistance. Dis-moi...
-Non, répond Anissa. Mais il le fera, il me l'a promis. Sarah, je vais appeler au commissariat et à la maison. Avec un peu de chance, ils doivent être ensemble et attendent qu'on se lève, pour appeler ?
-Je ne crois pas... Ton mari est parti en catastrophe parce que Djalil est introuvable. Anissa, je vais devenir folle, je ne supporte plus cette attente.
-Patience mon amie, tu te fais des films pour rien. Sarah, s'il appelle, il trouvera la ligne occupée. On la libère pour qu'il puisse nous joindre. S'il t'appelle en premier, je t'en prie, appelle-moi.
-Anissa, je sens qu'il lui est arrivé malheur. C'est de ma faute, jamais je ne me le pardonnerais. ...

(À SUIVRE)
T. M.
[email protected]
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