Ayant posté un enregistrement vidéo sur son mur Facebook, dans lequel il déclare ne pas disposer de moyens financiers lui permettant de s'acquitter de l'amende de son procès s'élevant à 50 000 DA, étant au chômage depuis huit mois, le jeune hirakiste Mahdi Laloui a été arrêté par les services de sécurité de la daïra d'El-Kantara, lieu de sa résidence, lundi dernier. Présenté en comparution immédiate devant le procureur de la République à la fin de la semaine dernière, soit jeudi 11 février, le hirakiste a été placé sous contrôle judiciaire, avons-nous appris de sources concordantes. Par ailleurs, selon les mêmes sources, le jour de la comparution de ce dernier, l'activiste Rania Ghodbane, venue lui exprimer sa solidarité, a été arrêtée devant le même tribunal et placée en garde à vue, indiquent nos sources, qui ajoutent qu'elle sera présentée devant le tribunal de Biskra, dimanche prochain. Rappelons que dans un procès en appel ayant eu lieu le 22 novembre de l'année écoulée, Mahdi Laloui avait été condamné avec son ami Samir Kenouche à six mois de prison avec sursis assortie d'une amende de 50 000 DA, et ce, pour une vidéo diffusée sur le même réseau social, où le mis en cause dénonce "un cadre de vie précaire". Dans le même contexte, l'on apprend que le verdict du procès concernant l'activiste Khaled Bouhafesse, contre qui le parquet a requis, mercredi dernier, un an de prison ferme assortie d'une amende, a été renvoyé au 24 du mois de févier en cours. Ce dernier est accusé, indiquent nos sources, d'"outrage à corps constitués", "publications sur Facebook pouvant porter atteinte à l'unité nationale" et "attroupement non armé".