La chambre d'accusation de la Cour d'Alger, qui a réexaminé, ce dimanche, l'affaire Ali Ghediri, a rejeté la demande de liberté provisoire du général-major à la retraite, en détention depuis juin 2019, et a maintenu l'accusation d'«atteinte au moral des troupes », en attendant la programmation de son procès en «criminelle ». La Cour suprême qui avait accepté, le 16 décembre dernier, le pourvoi en cassation introduit par la défense de Ali Ghediri contre l'arrêt de renvoi de la chambre d'accusation de la cour d'Alger, avait également requalifié les faits liés à l'accusation d' «atteinte au moral des troupes ». L'ancien candidat à la présidentielle d'avril 2019 devait ainsi être poursuivi en correctionnelle, mais « la chambre d'accusation de la Cour d'Alger en a décidé autrement », s'étonnent ses avocats.