Action 1 : Consolidation de la participation citoyenne et de la démocratie. -En encourageant les actions de participation citoyenne dans le cadre des programmes en identifiant et en prenant en charge les attentes et besoins prioritaires des populations -En intégrant les associations les plus actives -En sensibilisant l'ensemble des partenaires à la réussite de cette importante opération. Action 2 : Elaboration d'un système de veille et d'écoute sociale des citoyens qui permettrait une meilleure identification des besoins prioritaires des populations.
Action 3 : Amélioration du cadre de vie des citoyens par le lancement d'actions de rattrapage pour améliorer des conditions de vie et d'accessibilité aux services de base. Elles devront être soutenues par la modernisation de la qualité des services publics de base et le lancement de programmes de réhabilitation, de rénovation des quartiers et de lutte contre l'habitat précaire. Action 4 : Amélioration du niveau de vie des populations démunies et vulnérables par une meilleure politique de ciblage et une politique efficace de lutte contre la pauvreté avec une adaptation des dispositifs d'aide sociale.
Action 5 : Moralisation de la vie publique avec le renforcement de l'Etat de droit, la préservation des libertés publiques et une ouverture démocratique large. Action 6 : L'introduction des mesures et programmes visant à assurer l'équilibre et la transition démographique dans le but de maîtriser cette bombe démographique et mieux planifier les programmes d'investissement. Action 7 : Adaptation des politiques d'aménagement du territoire de l'urbanisme et de la ville par la mise en place de véritables politiques et le développement d'instruments de contrôle et de gestion des villes et des espaces adaptés à notre culture. Action 8 : Elaboration d'un véritable projet de société dans le cadre d'un débat national sur les valeurs sociales et les perspectives de promotion de la société algérienne et qui constituerait une plateforme consensuelle pour la préservation de nos valeurs. Action 9 : Maîtrise de l'ampleur des phénomènes et fléaux sociaux (drogue, prostitution, banditisme, incivisme, insécurité, violences...) et la définition de programmes et d'actions appropriées pour lutter efficacement contre ces phénomènes dévastateurs. Action 10 : Réforme du système éducatif (école, université, formation,) et son adaptation aux mutations en cours, en orientant le produit final vers la connaissance, l'entreprise, l'économie. Cette réforme stratégique devra être intégrée dans un projet collectif fédérateur des énergies et des compétences nationales en relation directe avec le marché de l'emploi. Action 11 : Promotion des actions et mode de gouvernance publique pour encourager la vie démocratique, favoriser la participation et l'implication citoyenne, assurer la transparence dans la gestion des affaires de l'Etat et la réhabilitation de l'image de l'Etat. Action 12 : Valorisation de la ressource humaine qualifiée à travers des actions de requalification, de mise à niveau et d'acquisition de nouveaux savoirs autour d'un projet national et la révision de la politique du management public. Action 13 : Réhabiliter et élargir les espaces de débat au niveau sociétal en vue d'une plus grande adhésion des acteurs nationaux aux choix fondamentaux du pays et une meilleure implication dans la vie publique. Action 14 : Bâtir une véritable politique nationale de la jeunesse intersectorielle qui prenne en charge les besoins prioritaires de cette frange de la population au plan éducatif, sportif, de l'emploi, de la santé, des loisirs et des connaissances, du savoir, des découvertes de la lutte contre la délinquance et leur insertion dans la vie économique et sociale Action 15 : Refondation de l'économie nationale avec un retour à la croissance au plein emploi et la compétitivité à la faveur de politiques de relance basées sur des programmes planifiés, une bonne gouvernance et des réformes structurelles audacieuses et une répartition équitable des revenus et des budgets sectoriels. La relance de l'investissement, la création des PME, le développement des filières, et le partenariat diversifié devront être les axes centraux de cette nouvelle politique économique.
Action 16 : La gestion de la crise Covid-19 a montré les limites du système de santé inadapté à la gestion des crises sanitaires et la nécessité de prévoir des plans Orsec axés sur les aspects sanitaires, médicaux, comportementaux, économiques, sociaux et financiers..., et ce, autour d'un véritable plan de relance économique et de réformes structurelles à engager pour résorber les effets de cette pandémie. À cet effet, les actions proposées de sortie de crise et de prévention, pour être réalisable supposent des préalables: Un apaisement général et un retour à la confiance et au dialogue avec des personnalités solvables et crédibles ayant pour dénominateur commun l'intérêt national. Une mise en place d'institutions crédibles, représentatives et légitimes. Un assainissement général du champ politique et social. Un consensus national sur les fondamentaux de la nouvelle politique. Ainsi, il est urgent de bâtir la nouvelle République sur la base d'une véritable rupture avec les méthodes et pratiques du système antérieur qui ne semblent plus être en mesure d'apporter les garanties de base en raison de son incapacité et l'absence d'une réelle volonté de changement et d'une vision éclairée en harmonie avec les aspirations de la population algérienne. Par ailleurs, la crise multidimensionnelle actuelle, si elle n'est pas résolue avec sagesse et célérité risque d'engendrer des conséquences graves sur la stabilité de notre pays, de ses institutions et de ses territoires. En effet, tout système intelligent doit arriver à concevoir et à engager les actions qui lui assurent une réelle évolution en résorbant ses propres contradictions et en ouvrant la voie au dialogue afin d'aboutir à une véritable mutation salvatrice, afin d'arriver à surmonter les crises successives tout en mettant en place un nouveau mode de gouvernance et les jalons d'une nouvelle République où s'identifieraient toutes les composantes de la société et où vivraient en harmonie les générations futures. Ainsi, l'option consiste à élaborer une nouvelle feuille de route consensuelle qui devra permettre d'assurer une transition pacifique et démocratique portée par l'ensemble des acteurs nationaux visant à assurer à tous les Algériens une vie digne et libre, des mesures qui permettront d'apaiser les tensions actuelles de renouer le dialogue social et la confiance, et redonner de l'espoir et un avenir certain aux Algériens. En effet, seul un signal fort, à travers un discours cohérent et sincère, et de véritables réformes et engagements pourront atténuer les divergences et créer le consensus et la confiance nécessaire afin d'apaiser les tensions sociales et politiques. Des mesures tant attendues pour préserver la paix durable et la prospérité de la nation algérienne sans exclusion aucune. Aujourd'hui que les divergences sont si profondes et que l'Algérie est à la croisée des chemins avec des tensions qui s'accentuent, existe-il une alternative autre qu'un consensus national autour d'un dialogue sérieux, apaisé et un véritable changement pacifique et durable sans vainqueur ni vaincu ? Il faut l'espérer !