Bonne nouvelle pour les jeunes qui projettent de créer leur microentreprise. Le gouvernement vient d'accorder aux jeunes diplômés des facilitations et autres avantages dans le but de les encourager à réaliser leur projet et à réduire par là même le taux de chômage. Le ministre délégué chargé des Microentreprises, Nassim Diafat, a fait état, mercredi dernier, de la réduction du taux d'apport personnel à 5% au profit des jeunes désireux de créer une microentreprise, dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade), ex-Ansej. "Le Premier ministre a procédé, mardi, à la signature d'un décret exécutif en vertu duquel, le taux d'apport personnel sera réduit à 5%, contre 15% auparavant", a annoncé M. Diafat lors de la cérémonie de signature d'une convention de partenariat entre son département ministériel et celui de la Culture. Pour bénéficier de l'aide de l'Anade, les jeunes promoteurs doivent remplir certaines conditions, dont l'âge entre 19 et 40 ans, un diplôme ou une qualification professionnelle et/ou détenir un savoir-faire reconnu par attestation ou tout autre certificat professionnel, un apport personnel sous forme de fonds propres d'un niveau correspondant au seuil minimum fixé et ne pas avoir bénéficié d'une mesure d'aide auprès d'autres dispositifs de création d'activité. Remboursement de crédit pour 254 entreprises en difficulté Par ailleurs, l'Anade a accepté 254 dossiers supplémentaires relatifs au remboursement des dettes des entreprises en difficulté. "En application des axes de la nouvelle stratégie mise en place pour la relance du dispositif Anade et la prise en charge des microentreprises en difficulté à travers le remboursement de leurs dettes ou la relance de leur activité, selon le cas, la commission de garantie, composée de représentants du Fonds de caution mutuelle de garantie risques/Crédits jeunes promoteurs et de l'Anade, a tenu jeudi sa quatrième séance de travail et procédé à l'examen de 500 dossiers déposés par les représentants des banques", précise un communiqué du ministère. Ainsi, l'Anade va accompagner ces jeunes entrepreneurs à travers le rééchelonnement de leurs dettes et des plans de charges pour relancer leur activité. Dans ce cadre, sept dossiers de microentreprises ont été réglés définitivement par le remboursement de leurs dettes auprès des banques et de l'Anade. Accusant une fin de non-recevoir auprès de l'Anade, onze autres dossiers ont été renvoyés aux banques. Le nombre global des microentreprises en difficulté, dont les dossiers ont été étudiés durant les trois séances, s'élève ainsi à 2 015 dossiers, indique le ministère délégué. Il a été décidé également la tenue, chaque jeudi, d'une séance durant laquelle seront examinés à chaque fois pas moins de 500 dossiers. Il faut noter que l'Ansej, devenue actuellement Anade, a signé précédemment des conventions de partenariat avec des ministères, des institutions et des entreprises publiques, dont Sonatrach, Sonelgaz, AADL..., pour faire bénéficier ces jeunes entrepreneurs de marchés dans différents domaines.