C'est un véritable casse-tête chinois que vont devoir résoudre les représentants syndicaux des enseignants du secteur de l'enseignement supérieur à Oran pour parvenir à dresser la liste des bénéficiaires de 70 logements sociaux, un quota de la wilaya récemment affecté au corps des enseignants de l'université. Depuis l'année 2000, l'enseignement supérieur à Oran n'avait plus bénéficié de logements pour les enseignants et cela après la crise des fameux F1, délivrés en 1999. Cette question du logement faisait d'ailleurs partie de la plate-forme de revendication du Cnes à l'Usto qui avait engagé un mouvement de protestation durant l'année 2004-2005. Alors que les demandes de logements émanant des enseignants universitaires avoisinent les 500, tous établissements confondus, ce quota de 70 logements ne risque-t-il pas au contraire d'exacerber la demande et de provoquer au contraire une nouvelle crise au sein de l'université ? F. BOUMEDIeNE