Ces trois clubs ont cependant encore le temps pour qualifier leurs nouvelles recrues, puisque le championnat de Ligue 1 ne reprend que le 4 mai prochain. Interdits de recrutement selon la dernière liste envoyée par la CNRL (Commission nationale de résolution des litiges) qui comprend 13 clubs de Ligue 1, la JS Kabylie, l'ES Sétif et l'ASO Chlef n'ont pas pu encore qualifier leurs nouvelles recrues du dernier mercato printanier, en raison du non-paiement des dettes d'ex-joueurs, apprend-on de souce sûre. La liste transmise par la CNRL à la LFP à l'occasion du mercato hivernal, qui a pris fin dimanche dernier, comporte 13 clubs interdits de recrutement, à savoir le RCR, l'ESS, le MCO, l'USMBA, l'USB, l'ASAM, la JSK, l'ASO, le WAT, le CABBA, le NCM, l'OM et la JSMS. Seuls donc le MCA, l'USMA, le CSC, le CRB, le NAHD, le PAC et la JSS avaient le droit de recruter. La JS Kabylie a enrôlé trois nouvelles recrues, à savoir le milieu de terrain de l'O Médéa Medane, Haroune de l'USMBA, ainsi que Ghanem, qui a décidé de résilier son contrat au CRB pour rejoindre les rangs de la formation du Djurdjura. L'ES Sétif, en dépit de la crise financière que traverse le club, a enregistré l'arrivée de trois joueurs, en l'occurrence Benlebna, Ziti ainsi que le revenant Djabou. L'ASO, pour sa part, a recruté deux joueurs, à savoir Litt et Bensalah. Cependant, s'agissant plutôt d'une interdiction de récupérer les nouvelles licences sans lesquelles ils ne peuvent évidemment pas prendre part aux compétitions officielles, ces trois clubs ont encore le temps pour qualifier leurs nouvelles recrues, puisque le championnat ne reprend que le 4 mai prochain. Pour l'ESS et la JSK, de toute façon, les nouveaux joueurs ne peuvent pas en outre prendre part à la Coupe de la CAF, dans la mesure où la période pour l'enregistrement des nouvelles licences au sein de la CAF a expiré au mois de janvier dernier. Récemment, certains clubs inscrits sur la liste de la CNRL sont montés au créneau pour revendiquer le paiement des droits TV afin de payer justement ces dettes de la CNRL. Une question qui pourrait être tranchée par le nouveau président de la FAF, Charef-Eddine Amara. SAMIR LAMARI