Réputé quartier paisible, le lotissement Ali-Amrane 2, dans la commune de Bordj El Kiffan, vit au rythme d'une tension dont l'origine est un parking de voitures. Dans une requête datée du 22 mai avec rappel le 25 juin de cette année (copies en notre possession), ils sollicitent l'intervention du P/APC auprès de leur voisin propriétaire d'une grande superficie et qui a décidé d'en faire un parking. Un fait normal, pourrait-on dire, si le voisin en question n'avait pas placé le portail principal juste en face des habitations, donnant accès à toutes sortes de véhicules, y compris des semi-remorques. Une situation qui n'a pas manqué de générer un tas de désagréments dont se plaignent justement les résidants. “Nous nous opposons catégoriquement à l'emplacement inapproprié de ce parking, compte tenu du danger auquel nos enfants sont exposés face aux incessants va-et-vient des véhicules et camions de gros tonnage, du stationnement à proximité de nos maisons dont l'accès est rendu souvent difficile, sans parler du préjudice moral pour les personnes âgées en quête de repos et de tranquillité”, écrivent-ils dans la requête. Il est vrai qu'une telle activité ne saurait avoir l'autorisation des autorités sans enquête préalable de commodo et incommodo À noter que le maire avait saisi en date du 11 juillet la brigade de la Gendarmerie nationale de Verte Rive, de la décision de fermer le portail du parking, objet du conflit. Cela fait trois mois que les familles de ce quartier attendent la réaction de la force publique sollicitée, en vain. Des interrogations planent sur le silence. Le wali délégué de Dar El Beida, connu pour sa rigueur et sa perspicacité dans le règlement de pareilles affaires, pourrait intercéder auprès de qui de droit pour que les citoyens de Ali-Amrane 2 retrouvent le calme.