Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a pointé du doigt, ce samedi, « le plan unilatéral » du pouvoir en place qui « continue de recycler ses anciennes pratiques révolues », en négligeant « les aspirations du peuple Algérien ». Youcef Aouchiche, qui s'exprimait ainsi, ce samedi, à l'ouverture de la réunion de la session ordinaire du Conseil national du parti, a souligné le recourt du pouvoir « à la répression en faisant taire les voix libres et en restreignant les libertés », au lieu d' « engager un débat national pour rapprocher les points de vue ». Il estime, à ce propos, que cette démarche « ne fait que nourrir l'extrémisme et l'intolérance », et éloigner la perspective du « compromis national souhaité ». De son coté, Hakim Belahcel, membre de l'instance présidentielle du FFS, a dénoncé, par la même occasion, l'« obstination du pouvoir à vouloir régenter le soulèvement populaire » par « la répression », « la multiplication des arrestations arbitraires » et « l'instrumentalisation de la propagande mensongère », tout en continuant à « dérouler sa feuille de route politique qui prévoit comme prochaine étape, l'organisation des élections législatives anticipées, le 12 juin prochain». « Ce constat alarmant et inquiétant nous conduit à réaffirmer que la voie du vrai dialogue devrait faire converger toutes les forces vives de la nation, pour aboutir à un compromis national et historique », a-t-il ajouté. Par ailleurs, Hakim Belahcel a tenu à réitérer les revendications fondamentales du parti, à savoir l'« arrêt de la gestion autoritaire du hirak », « la libération de tous les détenus politiques et d'opinion », l' « ouverture des champs politique et médiatique » ainsi que «la libération de l'appareil judiciaire de l'emprise du pouvoir exécutif ». Kenza Sifi