Le Front des forces socialistes a condamné hier les arrestations généralisées de nombreux activistes et militants politiques, y compris ceux du parti, ainsi que des journalistes, lors des manifestations de vendredi. Le FFS "déplore le recours de l'autorité à la répression, en plus de la prépondérance du traitement sécuritaire face aux revendications populaires", note un communiqué du parti. Considérant que les droits du peuple algérien à manifester pacifiquement, à s'organiser et à la liberté d'expression sont garantis par la Constitution, le FFS soutient que la "persistance de la prépondérance de la solution sécuritaire et de l'escalade sont de nature à augmenter l'état de tension populaire, renforcerait les hypothèses de confrontation et alimenterait les voix de l'extrémisme et de l'intolérance, lesquels ne serviront pas du tout les exigences de l'Etat de droit, mais vont consacrer la tyrannie et la vision unilatérale". Le FFS réitère son appel à un dialogue national global rassemblant toutes les forces vives du pays, "précédé de mesures concrètes d'apaisement et de privilégier la sagesse, ce qui peut ouvrir la voie à une feuille de route politique qui serait une issue raisonnable à la crise politique multidimensionnelle qui frappe notre pays".