Ce week-end sportif aura été fort tumultueux à Tizi Ouzou où le semi-échec de la JSK — un de plus — face au WAT (0-0) aura suscité bien des commentaires et surtout de nombreuses interrogations concernant surtout le Belge René Taelman. Déjà très connu pour ses sautes d'humeur et son manque de communication, le coach belge aura encore enfoncé le bouchon, jeudi dernier, à la fin du match JSK-WAT, où il s'est donné en spectacle face à de nombreux journalistes tout simplement médusés. Sûrement irrité par ce nouveau revers face au WAT dont il doit assumer l'entière responsabilité et visiblement courroucé par le “savon” que lui aurait passé le président Hannachi dans les vestiaires, Taelman aura complètement méprisé la presse. Ce qui est devenu une habitude, en refusant toute déclaration au moyen de gestes malheureux qui en disent long sur le profil bas du personnage. “Aucun commentaire ! Aucune déclaration !” a-t-il lancé aux journalistes présents avant de prendre la clé des champs. Pour un ancien journaliste, (du moins c'est ce qu'il prétend !), avouons que Taelman, qui n'était pas là à sa première bévue vis-à-vis de la corporation, aura tout simplement failli à ses obligations professionnelles. À moins qu'il n'ait pris la mouche dans toutes ces “républiques bananières” où il avait — paraît-il, la fâcheuse manie de mépriser les gens, il faut bien admettre que les joueurs de la JSK ont eu bien du mal à supporter un homme aussi imprévisible. On risque de nous tromper, il faut bien conclure qu'il s'agissait là, en fait, d'une véritable fuite en avant d'un entraîneur de seconde zone qui aura mis à nu bien des carences et qui n'avait sûrement pas le profil de “driver” un club aussi prestigieux que la JSK. Et si ce Taelman a fini par confirmer toute son incompétence à diriger une formation kabyle très riche en effectif, il était clair que ses jours à Tizi Ouzou étaient comptés depuis quelque temps déjà. En confiant, depuis hier déjà l'entraînement de l'équipe à l'entraîneur-adjoint Ahmed Hallem assisté d'El-Hadi Larbi, le président Hannachi aura tout simplement poussé Taelman vers la porte de sortie. Et si le désormais ex-coach de la JSK s'était cantonné derrière un contrat FIFA d'une année pour espérer la grosse cagnotte avant de faire ses valises, il semblerait que le président Hannachi et le coach belge auraient fini par trouver hier après-midi une solution de séparation à l'amiable qui arrangerait les deux parties. Mais si le départ de Taelman est bel et bien consommé, aucun nom n'a été divulgué pour sa succession dans le camp de la JSK même si le nom de Paul Rabier, l'ex-entraîneur du MCA, revient à tous les coups alors que le retour de l'ex-coach de la JSK Jean Yves Cuay est aussi envisagé. Mohamed Haouchine