Situation paradoxale et inquiétante. Alors que le ministre de l'Education nationale a indiqué, maintes fois, que d'ici peu nos classes ne dépasseront pas les 25 à 30 élèves, les enseignants continuent à faire face à des classes surchargées. L'exemple du CEM d'Idjeur est édifiant pour illustrer le malaise des professeurs. Et pour cause, on retrouve pas moins de 45 élèves dans les classes de 9e AF avec des rangées de tables collées au mur. Pis encore, avec les 180 élèves de 9e AF, on a formé 4 classes de 45 élèves au lieu de 5 classes de 36 élèves, ce qui serait idéal. Résultats, les 4 professeurs de français font 27 heures de français par semaine. “Un calvaire !”, nous ont-ils dit. Les professeurs de sciences naturelles et de physique font leur TP avec des groupes de 22/23 élèves. C'est vrai que les élèves de 9e AF constituent la dernière vague du cycle fondamental. N'est-il pas logique de leur offrir une meilleure chance de réussite avec des classes plus aérées et de meilleures conditions de travail pour les enseignants ? C. Nath Oukaci