Les brigades d'inspection et de contrôle de la DCP vont avoir une rude tâche pour ce mois de ramadan. En effet, les marchés de fruits et légumes de la ville de Béchar ont enregistré durant ces derniers jours, une hausse des tarifs inexplicable qui a touché presque tous les produits de consommation. Les prix affichés dans les différents marchés de la ville sont peu abordables. La carotte est cédée à 50 DA, la pomme de terre entre 30 et 35 DA, l'oignon à 40 DA, la tomate à 50 DA et enfin les oranges à 100 DA. Les différentes viandes ne sont pas en reste, puisque le kilogramme d'agneau est cédé à 650 DA et le poulet à 260 DA. Quant au poisson, il est vendu à 100 DA le kg de sardines. Le lait qui est un aliment très consommé pendant le mois de ramadan se trouve entre les mains de plusieurs spéculateurs qui le vendent à 50 DA le litre. Par ailleurs, les vendeurs saisonniers des sucreries et autres friandises typiques de ramadan (zlabia, chamia…) sévissent depuis quelques jours aux coins des rues de cette ville. Une scène désolante et décevante à la fois nous attire dans des conditions très douteuses au vu et au su de tout le monde. Ces commerces de circonstances fonctionnent sans autorisation ou alors avec des autorisations de complaisance, permettant de contourner les registres du commerce et, par conséquent, la loi. Pour terminer, il est urgent et nécessaire qu'une alternative économique et sociale soit élaborée et mise en œuvre pour mettre fin à la souffrance des citoyens, d'une part, et de bloquer ainsi les spéculateurs, d'autre part. Rachid R.