À la veille du mois de Ramadhan et après l'augmentation du prix des fruits et légumes, les habitants du centre-ville de Béchar passent la majorité de leur temps à la recherche de pain négligeant leur travail et leurs préoccupations habituelles. Les boulangeries du centre-ville de Béchar enregistrent, ces derniers jours, de longues queues d'attente. En effet, les habitants de plusieurs quartiers de la capitale de la Saoura trouvent d'énormes difficultés pour trouver une baguette de pain. La rareté de ce produit alimentaire n'a jamais été aussi ressentie que ces derniers temps. Le manque de ce produit vital intervient juste après la fermeture de plusieurs boulangeries pour congé annuel. À la veille du mois de Ramadhan et après l'augmentation du prix des fruits et légumes, les habitants du centre-ville de Béchar passent la majorité de leur temps à la recherche de pain négligeant leur travail et leurs préoccupations habituelles. Malgré la prolifération de boulangeries traditionnelles, qui vendent ce produit à 20 DA l'unité, le problème de la disponibilité du pain reste posé avec acuité pendant cette période de retour des vacances. Même les revendeurs de pain ont disparu des ruelles de la ville, ce qui cause l'indisponibilité du pain surtout pour les retardataires. Les citoyens que nous avons contactés nous ont déclaré que l'Etat doit veiller à la disponibilité de ce produit en coordonnant les périodes des congés des différentes boulangeries et en assurant une répartition équitable de ces locaux commerciaux. Par ailleurs les brigades d'inspection et de contrôle de la direction du commerce de Béchar vont avoir la tâche rude en ce mois de Ramadhan. En effet, les marchés de fruits et légumes de la ville de Béchar ont enregistré durant ces derniers jours une hausse des prix inexplicable et qui a touché presque tous les produits de large consommation. Constatés à travers les différents marchés de la ville, les prix affichés sont peu abordables. La carotte est cédée à 40 DA, la pomme de terre à 35 DA, la tomate à 50 DA, l'oignon à 15 DA et la salade verte à 50 DA. Les différentes viandes ne sont pas en reste, puisque le kilo d'agneau est cédé à 600 DA et le poulet à 300 DA. Quant à la sardine, elle est à 140 DA le kg. Par ailleurs, plusieurs vendeurs saisonniers de sucreries et autres produits typiques du Ramadhan sévissent depuis quelques jours aux coins des rues. Ces commerces de circonstances fonctionnent sans autorisation. Pour terminer, il est urgent et nécessaire qu'une alternative économique et sociale soit élaborée et mise en œuvre pour mettre fin à la souffrance des citoyens, d'une part, et de bloquer les spéculateurs d'autre part. RACHID R.