À Aïn Sefra, les prix des produits alimentaires (fruits, légumes et viandes, entre autres) en ce mois de ramadan demeurent stables. La viande d'agneau est restée au stade de 500 DA le kilo ; quant au veau, il est affiché à 480 DA. Le lait reste très rare et est proposé parfois à 35 DA le sachet. Après donc une course bien dispendieuse à travers les étals des commerces et une journée de travail bien exténuante, il ne reste plus que la zlabia, la chamia et autres friandises appétissantes. À cette heure-ci,18h environ, les habitants de la banlieue (Tiout, Sfissifa, Belhandjir…) s'apprêtent à rentrer chez eux pour revenir, après le f'tour. Le transport ne manque pas. 18h40 : le muezzin annonce la rupture du jeûne. Maïdat ramadan est bien garnie (datte, lait, hrira, zlabia, bourak…), elle se distingue d'un foyer à un autre et les coutumes et traditions différent chez les jeûneurs. En ce mois sacré de piété, de culte et de tolérance, les mosquées sont pleines de fidèles pour la prière des tarawih. Après la prière, les gens déferlent dans les rues. Il y a ceux qui sillonnent les grands boulevards de la ville, ceux qui passent leurs soirées dans les salons de thé et les cafés ou en visite chez des amis et ceux qui préfèrent veiller chez eux avec dame TV. Pour ce mois de jeûne, aucune activité d'animation, ni musicale ni artistique, n'est à signaler, du moins, pour le moment. On note, par ailleurs, que plus de 400 repas chauds sont servis quotidiennement aux familles nécessiteuses qu'elles ramèneront chez elles et des repas servis sur place aux démunis et passagers au siège même de la cantine scolaire, gérée par les services de l'APC, en collaboration avec le Croissant-Rouge algérien (C-RA) et les bienfaiteurs. B. HENINE