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"COMME UN MIROIR BRISE"
8e partie
Publié dans Liberté le 24 - 08 - 2021

Résumé : Le médecin de la famille ne peut pas se prononcer avant de voir les images de la masse et le compte rendu du radiologue. Suivant son conseil, accompagnée de Lila, elle se rend dans un centre d'imagerie. L'examen prend plus d'une demi-heure. Latéfa commence à s'inquiéter. Elle est déçue de ne pas pouvoir repartir avec le compte rendu. Elle a un mauvais pressentiment. Son père que Lila avait informé est venu la chercher.
-Allons à l'hôpital, décide-t-il. J'y ai des amis. Tu passeras en priorité. Je ne vais pas attendre cette radiologue.
-Comme tu veux. Lila est-ce que tu peux aller au salon ? J'ai besoin que tu gardes un œil là- bas.
-Ne t'inquiète pas. Je m'occupe de tout, inchallah khir ma sœur.
Elles se font la bise, puis se séparent. Latéfa part avec son père dans un grand hôpital d'Alger, qu'on ne nommera pas. Alors qu'ils sont en route, il appelle ses amis. Un professeur promet de les recevoir dès leur arrivée.
-Mat khafich. Ce n'est rien, dit Da Ali qui connaît bien sa fille et sa phobie de la maladie et combien elle a horreur des hôpitaux.
-Je ne sais pas, avoue-t-elle. Depuis que je suis allée passer cette IRM, je me sens mal. J'ai un mauvais pressentiment, mon cœur me dit que c'est grave. Pa, qu'est-ce que je pourrais avoir ?
-Non... Tu n'as rien. Tu vas faire des examens qui vont te prouver le contraire. Fais-moi confiance. Ce n'est rien de méchant.
-Inchallah papa.
Lorsqu'ils arrivent devant le portail de l'hôpital, les agents de sécurité le reconnaissent et lui trouvent une place où se garer. Ils se rendent au service de médecine interne. Le soleil tape fort en ce début d'après-midi. Latéfa qui se plaint toujours de sa chaleur, ne semble pas le remarquer. Elle pense à cette masse indolore et craint le pire.
L'ami de son père est un grand professeur et chef de service. Il les accueille chaleureusement. Da Ali lui explique le problème. Le professeur se montre rassurant. Il demande à une de ses secrétaires de l'accompagner au service radiologie. Latéfa le regarde écrire sur une ordonnance.
-Vous ne m'avez pas examinée. Peut-être que ce n'est pas nécessaire. Je viens de faire une IRM, j'ai encore du produit dans le sang.
-Cela m'arrange, dit-il. Nous n'aurons pas besoin de te piquer une deuxième fois.
-Alors, je n'ai pas le choix.
-Je t'examinerais après, lui promet-il. J'ai besoin d'images. Je ne peux pas attendre celles de demain. Je veux que tu repartes d'ici rassurée.
Latéfa le remercie. La secrétaire l'emmène dans un autre service. L'ordonnance en main, elle tombe sur un radiologue qui sortait vérifier la liste d'attente. Elle tente de le sensibiliser au cas de Latéfa.
-C'est une urgence. Le professeur attend les images. Il ne peut rien faire sans elles.
Le radiologue jette un coup d'œil à Latéfa. Elle porte un bel ensemble et des bijoux en or plus qu'il ne peut compter.
-Il y a des malades qui attendent depuis le matin. Il y a aussi ceux qui ont des rendez-vous depuis des semaines. Il faudra qu'elle attende. Dès que je finis avec eux, je m'occuperais d'elle. Mais pas avant eux.
-Le professeur...
-S'ils sont aussi pressés, ils peuvent aller au privé. C'est apparent qu'elle en a les moyens, dit le radiologue. Regarde les malades de la salle d'attente. Ce sont des pauvres, certains sont venus de très loin, ils attendent depuis l'aube. Ils étaient arrivés avant nous. Eux aussi méritent qu'on les prenne en charge à temps. Tu ne trouves pas ?
-Oui, mais le professeur, l'interrompt la secrétaire médicale, je ne peux pas retourner sans les images, insiste-t-elle. S'il te plaît !
-Attendez votre tour. Ou allez dans un autre service pour les faire. Maintenant, excusez-moi...Vous me faites perdre du temps et celui des malades. Ne le prenez pas mal, dit-il à Latéfa qui n'en revient pas qu'on lui refuse un service. Je n'ai rien contre vous.

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