L'opération de vaccination du personnel de l'Education nationale contre le coronavirus, ayant démarré dimanche, ne sera effective qu'à partir du 1er septembre dans la wilaya de Béjaia, a-t-on appris de sources officielles et syndicales. Si l'opération de vaccination a démarré avant-hier à l'Unité de dépistage et de suivi (UDS) du CEM Meziani-Belkacem, au chef-lieu de wilaya, elle ne pourra être élargie aux 30 autres UDS que compte la wilaya, avant le début du mois prochain, avoue Boualem Chouali, chargé de la communication à la Direction de l'éducation à Béjaïa. "Nous avons tout centralisé au niveau de l'UDS sise à la cité Nacéria", à une centaine de mètres du siège de la Direction de l'éducation de Béjaïa, a affirmé Boualem Chouali. "Une commission regroupant les cadres des deux directions, à savoir la Direction de l'éducation et celle de la santé, a été installée pour mener à bien cette opération. La mise en place et l'organisation de ces UDS se font progressivement pour être au rendez-vous le jour J, soit à partir du 1er septembre", a-t-il reconnu. "En ce moment, il n'y a dans les écoles que les gardiens. Il faut attendre le retour de tout le personnel qui est de quelque 21 000 personnes, entre enseignants, personnels technique et administratif. Quant aux élèves, l'effectif avoisinait les 220 000 l'année dernière", a souligné notre interlocuteur. Il y a aussi le problème de l'adhésion du personnel de l'éducation à cette campagne de vaccination qui se pose. Selon Kamal Touabtia, secrétaire général de la section locale du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), il faudra attendre la rentrée effective pour apprécier le degré d'adhésion des enseignants et du personnel technico-administratif à cette campagne de vaccination. "Pour moi, se faire vacciner est un choix personnel. C'est au travailleur de décider en son âme et conscience", a-t-il expliqué, rappelant que de nombreux fonctionnaires du secteur se sont déjà fait vacciner. D'autres hésitent encore, a-t-il ajouté. Intervenant sur plusieurs fronts, le personnel soignant pourra-t-il répondre présent pour la réussite de cette campagne ?