Pour le responsable du RCD, la décentralisation du pouvoir est la seule voie qui mène le pays vers la stabilité, l'équilibre régional, la démocratie et le progrès, “la pagaille institutionnelle est synonyme de la panne du régime”, martèlera-t-il. Poursuivant son cycle de conférences-débats et sorties de proximité en prévision des élections locales partielles du 24 novembre prochain, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a organisé ce week-end une rencontre avec ses militants et sympathisants au niveau de la commune de Tizi n'Berber, dans la daïra d'Aokas. C'est le secrétaire national à l'économique, M. Saïd Azamoum, qui est également tête de liste du RCD à l'APW d Béjaïa, qui a animé cette conférence-débat à laquelle ont pris part, outre le collectif militant et les candidats locaux, plusieurs citoyens de la région. Après la présentation des candidats RCD à l'APC de Tizi n'Berber, dont la liste est conduite par l'ex-maire RCD de 1990-1993, M. Amari Rachid, cadre de la santé, M. Azamoum brossera un tableau des événements ayant marqué la scène politique aussi bien au niveau national que régional, durant ces dernières années avant de revenir aux objectifs tracés par le RCD et qui devront permettre un développement durable pour la région de Kabylie et ce, dans la perspective de la reconquête du pouvoir local. Le conférencier, qui a tenu à mettre en exergue les potentialités de la région en termes d‘opportunité d'investissements, notamment dans le domaine touristique, évoquera le projet du RCD, à savoir la régionalisation modulable qui peut constituer, selon l'orateur, une solution idoine à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. “La mise en application de ce concept en Kabylie, en tant que région-pilote, pourra servir d'exemple et ne manquera certainement pas de faire des émules”, soutient-il. Avant d'ajouter que “grâce à l'apport des pays de l'union européen avec qui le RCD compte concrétiser des projets dans le cadre d'un partenariat et des actions de jumelage, nous pourrons réaliser beaucoup de choses pour notre région qui offre toutes les conditions requises”. Pour le responsable du RCD, la décentralisation du pouvoir est la seule voie qui mène le pays vers la stabilité, l'équilibre régional, la démocratie et le progrès, “la pagaille institutionnelle est synonyme de la panne du régime”, martèlera-t-il. Le membre de la direction du parti de Saïd Sadi insistera sur “la nécessité d'aller vers le rapprochement entre le RCD et le FFS, ne serait-ce que pendant ces élections locales partielles, où les deux partis devraient s'entraider dans la surveillance des urnes, afin de déjouer les intrigues du pouvoir et ses relais locaux”. Par ailleurs, il y a lieu de signaler qu'une équipe de l'ONG américaine NDI (Institut national démocratique) conduite par Mlle Julie est depuis hier l'hôte du RCD de Béjaïa, où elle donnera une communication sur “la stratégie de la campagne électorale”, au profit des candidats et cadres du parti au niveau local. Kamel Ouhnia