Depuis juillet 2005, la société de gestion immobilière (SGI) dispose d'un nouveau siège au niveau du centre-ville, plus conforme à ses aspirations, après avoir connu une longue “traversée du désert” dans les bureaux qu'elle occupait à la zone Hamrouch-Hamoudi. En réalité, cela ne tient pas du hasard puisque cela entre dans le programme ambitieux du nouveau directeur, M. Messikh Djamel, installé récemment à la tête de cette importante structure qui n'arrivait pas, jusque là, à s'affirmer en tant que telle. Tiraillée par des conflits avec les opérateurs implantés dans cette zone, notamment l'association des propriétaires, l'intransigeance de la direction de la SGI de l'époque avait provoqué l'ire de cette dernière qui a fini par réagir. Elle avait notamment refusé de reconnaître la légalité de cette structure, particulièrement à la suite de la distribution du cahier des charges et de la fixation des taux de cotisations jugés excessifs alors qu'il n'y avait rien en contrepartie, par exemple l'assainissement, l'éclairage et la voierie. C'est pour cette raison que le directeur de la SGI, conscient des problèmes posés, a arrêté un programme d'actions ambitieux visant la réhabilitation de la zone, à l'occasion d'une réunion tenue dernièrement avec l'ensemble des opérateurs de la zone en présence du P/APC de Hamadi Krouma et du directeur de l'industrie et des mines. À cet effet, la répartition d'un montant de 240 millions de dinars, mis en place spécialement pour financer la réhabilitation de la zone, a été débattue avec les opérateurs qui ont fait part de leurs préoccupations et des actions jugées prioritaires. La nouvelle vision de la direction de la SGI au sujet de la gestion de la zone, entre autres de faire participer les opérateurs à l'élaboration du budget annuel, semble porter ses fruits à travers une adhésion totale des intéressés. C'est un véritable travail de proximité qui est mené et dont l'objectif premier est d'améliorer les conditions d'exercice de toutes les activités. c'est ce qui a permis de restaurer la confiance et le recouvrement des créances qui constituaient le maillon faible qui pénalisait la SGI. À ce titre, il y a lieu de noter que le taux de recouvrement a dépassé les 80% en un temps record. Il est à noter que la SGI s'occupe également des autres Zones d'activité (ZAC) de la wilaya au nombre de 26. À cet effet, des contacts ont été entrepris avec les différentes APC pour coordonner les efforts en vu d'organiser et rendre opérationnelles ces zones. L'étude visant la mise en place d'une représentation pour certaines daïras est en cours ; il s'agit de Collo, Azzaba et El Harrouch dans un premier temps. Concernant le projet de zone industrielle de Zaouia, il semble que le problème du mercure avec la proximité de l'unité de mercure d'IsmaÎl, fermée dernièrement, a suscité les craintes des responsables. La direction de la santé a d'ailleurs préconisé la réalisation préalable d'une étude épidémiologique sur les effets de ce métal toxique avant de lancer ledit projet. Dans l'ensemble, ces zones d'activité, mis à part celle de Hamrouch-Hamoudi, totalisent une superficie de 176 2 217 hectares avec la création de 1 061 lots dont 649 ont été attribués représentant une superficie de 75 9391 hectares, tandis que 412 lots restent encore disponibles avec une superficie de 29 2 675 hectares. L'étude de deux zones à Bekkouche-Lakhdar et à Ben-Azzouz a été projetée. Z. Réda