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Sonatrach et Naturgy pourraient opérer une grande extension
MEDGAZ
Publié dans Liberté le 08 - 11 - 2021

Sonatrach et son partenaire espagnol, Naturgy, pourraient multiplier par deux les capacités de Medgaz, un gazoduc reliant l'Algérie à l'Espagne, les faisant passer de 8 milliards de mètres cubes actuellement à 16 milliards de mètres cubes à l'avenir. Les études relatives à cet éventuel projet d'extension "ont été déjà réalisées", selon l'agence APS.
Mais la "décision finale d'investissement dans ce projet ne pourra être prise que si Sonatrach et des clients européens arrivent à conclure des contrats portant sur des volumes de gaz plus ou moins équivalents à l'extension de capacité de Medgaz et sur une durée suffisante devant permettre de récupérer l'investissement à consentir dans l'amont et dans le transport par gazoduc".
Le Medgaz, opérationnel depuis 2011, assure actuellement l'ensemble des livraisons gazières vers l'Espagne, fixées dans le cadre de contrats à long terme. Avec l'entrée en service du 4e turbo compresseur d'ici à la fin de l'année, ses capacités atteindront 10,7 milliards de mètres cubes par an.
Ce gazoduc a transporté, à ce jour, 64 milliards de mètres cubes de gaz naturel algérien vers l'Espagne. Evidemment, plus le volume est important, plus le retour sur investissement dans cet ouvrage stratégique est rapide. "Ce pourquoi, Sonatrach et son partenaire espagnol privilégient le Medgaz pour l'acheminement du gaz naturel vers la péninsule ibérique", ainsi que le font observer des experts.
Les deux compagnies avaient renforcé leur position sur le Medgaz en acquérant, en 2020, les parts de Cepsa. Sonatrach est devenue, de ce fait, actionnaire à 51% dans la société Medgaz, alors que 49% des actions sont détenues par le partenaire espagnol (Naturgy).
L'orientation vers le Medgaz est intervenue à la suite de l'arrivée à échéance, le 31 octobre dernier, des trois contrats d'achat et de vente de gaz naturel conclus avec l'Espagne, le Portugal et le Maroc. Ces derniers recevaient du gaz via le Gazoduc Maghreb Europe (GME). Les trois contrats totalisent un volume de 6,7 milliards de mètres cubes, alors que la capacité du GME est de 11,5 milliards de mètres cubes par an. Mis en service en 1996, ce gazoduc a acheminé, en 25 ans d'exploitation, 238 milliards de mètres cubes, dont 6 milliards de mètres cubes (en 10 ans) au Maroc.
Selon Mahmah Bouziane, expert en énergie, cité par l'APS, "une continuité de l'exploitation du GME, au-delà de l'échéance du 31 octobre 2021, dépendait de l'existence de contrats gaziers sur cette ligne entre Sonatrach et ses clients". "Mais, ajoute-t-il, lesdits clients n'ont pas renouvelé leurs contrats, sur ce gazoduc." C'est ainsi, a-t-il souligné, que "Sonatrach a convenu avec ses clients, dans le cadre du projet d'expansion des capacité du Medgaz, de transférer une partie de leurs volumes qui devaient transiter par le GME vers le Medgaz.
Il est utile de rappeler que Sonatrach avait déjà pris la décision de réaliser une extension de GPDF, le tronçon du GME reliant Hassi R'mel à El-Aricha (wilaya Naâma), qui est une propriété de Sonatrach et exploité par ses propres moyens, sur une longueur de 521 km et un diamètre de 48 pouces.
L'extension consiste à relier le terminal arrivée du tronçon GPDF au terminal départ du gazoduc Medgaz (Béni Saf) par une canalisation de 48 pouces d'une longueur de 197 km. Un projet qui vise également à sécuriser l'approvisionnement en gaz naturel du marché national, en particulier la région ouest du pays.
Pour ce qui est du tronçon du GME qui traverse le territoire marocain, d'une longueur de 540 km et un diamètre de 48 pouces, en plus de la partie sous-marine de 47 km, l'expert Mahmah Bouziane a tenu à expliquer que ce tronçon est "la propriété de la société Maghreb Pipeline Limited (EMPL) détenue par Naturgy (Espagne) à 77,2% et Galp Energia (Portugal) à 22,8%".
Il ajoutera que "la réalisation et l'exploitation de ce tronçon ont été confiées à la société Metragaz, détenue par Naturgy à 76,68%, Galp Energia à 22,64% et l'Office national des hydrocarbures et des mines marocain (Onhym) à 0,68%".
Ainsi, relève l'expert, "l'Algérie n'était impliquée ni dans la propriété ni dans l'exploitation du tronçon du GME transitant par le Maroc". Et de poursuivre : "Les contrats entre Sonatrach et ses clients pour la vente de gaz naturel vers l'Espagne, le Portugal et vers le Maroc exigeaient de Sonatrach d'acheminer le gaz jusqu'à El-Aricha.
Au-delà de ce point frontalier, l'Algérie n'était pas concernée par la gestion du 2e tronçon du GME." "De ce fait, l'Algérie, affirme Mahmah Bouziane, ne payait aucun droit de passage de son gaz via le GME ni en espèce ni en nature, du moment qu'il s'agissait d'une infrastructure dont la concession ne la concernait pas." "Ce sont, dit-il, les parties espagnole (Naturgy) et portugaise (Galp Energia) qui payaient ces droits au Maroc, étant la partie bénéficiaire de la concession à travers la société EMPL."

Youcef SALAMI


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