Ancienne figure montante de l'USM Alger où il a évolué en catégorie "espoirs" durant deux bonnes saisons, Amar El-Orfi était destiné à une belle carrière footballistique. S'il adécidé de quitter le club de Soustara à l'été 2019 alors qu'il n'avait que vingt ans, c'était plus pour échapper à la grosse concurrence au sein de la formation usmiste et aspirer à se frayer une place au soleil au sein de la JSK qui s'était projetée, à l'époque, sur une véritable politique de jeunes. C'est ainsi que le cadet des El-Orfi rêvait d'étaler toute sa classe naissante au sein du club kabyle où son frère aîné, Hocine, avait réussi un passage de haute lignée dans les années 2000 jusqu'à être courtisé par les plus grands clubs de Ligue 1. Il faut dire que, dès son arrivée en terre kabyle, le jeune El-Orfi avait été rapidement apprécié et adopté par les dirigeants et les supporters kabyles ; ses débuts avaient été jugés prometteurs sous la coupe du coach français Hubert Velud mais aussi de son successeur tunisien Yamen Zelfani. Evoluant aisément comme milieu défensif ou offensif, il étalait une excellente clairvoyance dans le jeu et surtout une relance remarquable. Joueur longiligne doté d'une bonne technique en mouvement, il excellait aussi dans le placement en zone médiane et se faisait remarquer par une frappe de balle impressionnante. Mais voilà que l'arrivée du Français Denis Lavagne a malheureusement contrarié, la saison passée, l'ascension fulgurante de l'enfant de Bou-Saâda ; il chauffa longuement le banc de touche et, comble de l'ironie, il fut souvent écarté de la fameuse "liste des 18" pour se contenter de quelques apparitions en équipe réserve. Comme chaque saison apporte souvent des changements imprévisibles à la barre technique d'un club, la venue d'un autre technicien français cet été à la JSK, en l'occurrence Henri Stambouli, a remis sur orbite Amar El-Orfi qui avait tapé dans l'œil de l'ex-Marseillais qui voyait en lui un véritable catalyseur de l'échiquier kabyle. "L'année passée, j'avais souvent attiré l'attention de Denis Lavagne sur le cas d'El-Orfi , en vain. Cette année, j'étais persuadé que son heure allait sonner puisque Stambouli et moi-même avions une bonne idée sur lui. Jespère qu'il aura sa chance avec le nouvel entraineur Ammar Souayah qui affectionne le beau jeu et la fraicheur juvénile puisque le joueur en question est âgé de 23 ans à peine", confie l'actuel entraineur-adjoint de la JSK, Karim Kaced qui croit réellement en son étoile. "Certes, j'ai raté le premier stage estival de Tikjda et les deux matchs de Coupe de la CAF contre les FAR de Rabat à cause d'une intervention chirurgicale (appendicite), mais je pense que je me suis bien rétabli entre temps ce qui m'a valu d'être titularisé en championnat, contre l'O Médéa où j'ai donné le meilleur de moi-même ! J'espère que, cette année, j'aurai ma chance avec le nouveau coach tunisien Ammar Souayah qui communique bien avec les joueurs", a affirmé El-Orfi, qui a été crédité d'une bonne prestation, samedi dernier, lors du match amical contre le CRB Tizi Ouzou, ce qui laisse à penser qu'il sera reconduit, ce vendredi, dans le onze-type face au RC Arba, pour le compte de la quatrième journée du championnat de Ligue 1.