Gandourah blanche pour les uns, costume de cérémonie pour les autres, telle était la tenue vestimentaire des fidèles qui se sont rendus dès les premières heures de la matinée pour la prière de Aïd El Fitr. Les mosquées, donc, ont été au rendez-vous de cet heureux événement, où les imams ont axé leur prêche sur la valeur et les effets positifs de ce grand jour sacré, de pardon, de tolérance, jour de récompense, après un mois de sacrifice, de prière et de piété, comme cité dans le Coran et les hadiths. Cheikh Djelloul, imam de la mosquée Cheikh-Bouamama à Aïn-Sefra, n'a pas manqué de rappeler dans son prêche les valeurs de l'islam, rappelant ainsi les bienfaits de la zakate el fitr. “C'est une obligation liée directement à la foi du jeûneur”, dirat-il. Après la prière, les embrassades, les fidèles s'échangent des salutations et des félicitations sollicitant Le Tout-Puissant, le pardon et la clémence. Ainsi, commence la fête, visite des parents, des familles en général, des amis, et bien sûr le recueillement devant les tombes des proches dans les cimetières. Les enfants, les plus heureux dans pareilles fêtes, très joyeux de leurs habits neufs, embrassant les passants, qui certains rendent encore plus merveilleuse cette joie, en leur glissant une petite pièce. Dans les foyers, les salons sont décorés de différentes plats de gâteaux. La fête continue dans une ambiance réciproque chez toutes les familles. B. Henine